Plus grande commune du canton de St-Julien avec près de 2616 hectares et 12 hameaux, VIRY a un riche passé historique lié à la très ancienne famille « De Viry » dont un des membres demeure au Panthéon.
Viry a fait partie du Comté du Genevois annexé à la Savoie en 1401.
C’est en 1815 qu’elle a été séparée des villages suisses voisins de Soral et Sézegnin par le tracé du tout nouveau canton de Genève
Elle sera finalement rattachée à la France en 1860 lors de l’annexion de la Savoie par Napoléon.
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De tout temps, Genève a été une cité convoitée. Cette ville prospère, située au croisement de plusieurs routes importantes, a notamment suscité l'intérêt des ducs de Savoie qui souhaitaient en faire la capitale de leur État.
Devenue protestante en 1536, la cité du bout du lac agace au plus haut point les souverains savoyards et leurs alliés espagnols qui veulent plus que jamais s'emparer de cette ville.
Charles-Emmanuel Ier lance dès 1582 des attaques qui se soldent par des échecs.
Changeant de stratégie, il demande en 1589 au Piémontais Ercole Negroa de bâtir une imposante forteresse de 7 hectare sur la colline de Songy.
Charles-Emmanuel Ier projette de faire de Genève, cité prospère et florissante, la capitale de son duché.
Le Fort Sainte Catherine fût nommé ainsi en l’honneur de la duchesse de Savoie, Catherine d’Autriche.
La puissante forteresse, réputée imprenable abrite une garnison de mille soldats et de plus de deux cents cavaliers. Visible depuis Genève, elle pointe ses canons sur la cité de Calvin, rappelant aux Genevois qu’ils sont sous la menace du Duc de Savoie.
Ceux-ci feront appel à leur allié Henri IV, Roi de France, qui logera à l'Eluiset en décembre 1600, autre hameau de la commune.
Le fort est réputé imprenable; Henri IV faisant preuve d'une grande habileté convainquit la garnison de se rendre « avec les honneurs, et sans avoir perdu la bataille » le 9 mars 1601, alors que les troupes du Duc de Savoie étaient bloquées par la neige dans la vallée de la Tarentaise.
Le fort fut remis à la République de Genève qui par deux fois mobilisa ses citoyens pour démanteler, pierre après pierre, l'un des plus importants édifices militaires de la région.
Le Duc de Savoie, non découragé par cet échec, tentera bien une ultime tentative vingt mois plus tard pour prendre Genève, avec la fameuse "cagade" de l'Escalade.
Mais son expédition hasardeuse du 11 décembre 1602, échoua lamentablement.
En 1603, il sera contraint de signer avec Genève le traité de Saint-Julien garantissant à la cité protestante la paix et nombre de droits.
L'endroit est très "habité" - Discrétion impérative, recamouflez bien SVP
Source Dominique Ernst et Henri Chevalier Echos Saléviens n°8
http://www.la-salevienne.org/