Les ardoisières de Malansac, dont l'exploitation est à l'usage exclusif des seigneurs de Rochefort, sont citées dans un aveu rendu par Suzanne de Bourbon en 1542.
Très tôt, l'exploitation du schiste engendre une activité qui colore l'habitat local. Moellons de murs, ardoises de toitures, palis de clôtures sont extraits des carrières jusqu'à leur fermeture en 1911, concurrencées par l'exploitation industrielle.
Le travail est très pénible, voire dangereux. L'abattage des gradins de pierre à l'aide de coins, le débitage à la scie et le chargement dans les bassicots pour la remontée constituent le travail des carriers. En surface, le quernage permet de partager les blocs en « repartons » de 6 à 8 centimètres d'épaisseur que le fendeur réduit en épaisseur à l'aide de fins ciseaux d'acier graissés au saindoux. Enfin, une coupe à l'équerre au format voulu achève le travail répétitif des fendeurs.
Les anciens puits rappellent la présence d'ouvriers nombreux.