Seuls deux petits ruisseaux temporaires apparaissent en fonctions des conditions climatiques.
La nappe phréatique étant très profonde, il y a sur la commune très peu de puits et cela obligeait les habitants à se rendre avec chevaux, charrettes et barriques dans les communes voisines de Courbillac et de Plaizac, à 5 km au moins de chez eux. La population avoisinant à cette époque les 1100 habitants , il devenait urgent de trouver une solution durable pour l’approvisionnement en eau. Après une première tentative, construction en 1876 d’une citerne de 2000 litres près de l’église, vite devenue insuffisante, surtout après les sécheresses des années 1890, il a fallu envisager d’autres solutions.
C’est en 1898 que des recherches faites par un ingénieur hydrologue ont aboutit à la construction du Puits de Barbe-Blanche, avec un débit pouvant aller jusqu’à plus de 37 000 litres par 24heures. Le puits d’origine avec margelle en pierre de taille a été achevé en novembre 1899 et équipé d’une pompe durant l’été 1900. Malheureusement le projet d’adduction à partir de ce puits pour alimenter Sigogne n’a jamais aboutit. Toutefois, les habitants de la commune disposaient maintenant d’une source d’eau régulière et plus proche qu’avant.
Le bâtiment actuel a remplacé le puits d’origine, mais à cause de la pollution agricole, l’eau est devenue impropre à la consommation depuis longtemps.
D’autres puits communaux ont été installés aussi au Pontraud près du village de Rulle et au centre du village de La Jarrie.