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Communes Maine et Loire:Chênehuttes Trêves Cunault Traditional Geocache

Hidden : 2/25/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


HISTOIRE ET PATRIMOINE DE CHÊNEHUTTE-TRÊVES-CUNAULT

Le nom de la commune a des origines diverses, Cunault serait dérivé de cuna (berceau) en référence à la vénération locale de la Vierge en couche allaitant son enfant au berceau. Le nom de Trêves proviendrait, selon la tradition, de la trêve demandée par Gildouin à Foulque Nerra, comte d’Anjou lors d’un affrontement au XIème siècle. Quant à Chênehutte, ce nom viendrait de Carahutta signifiant « hauteur fortifiée.
La commune possède des vestiges gallo-romains dont le Temple du Villiers et la maison de la Fouchardière. Ces vestiges sont visibles sur le parcours de découverte du patrimoine Petites Cités de Caractère de Chênehutte. 
On y trouve les vestiges d’un fanum qui n’est autre qu’un temple gallo-romain construit au IIème siècle. Ce sanctuaire est de plan carré et se compose d’une tour centrale appelée cella et d’une galerie périphérique. La cella est considérée comme la pièce où le dieu réside et seuls les prêtres peuvent y pénétrer. La galerie sert de déambulatoire aux fidèles qui peuvent ainsi faire des dons à la divinité et s'assurer sa bienveillance pour la traversée de la Loire. 
Sur le parcours de découverte du patrimoine, on découvre également à la Fouchardière les vestiges d’un habitat gallo-romain édifié vers 30 ap. J.C. Cette habitation se compose de deux pièces. La pièce principale, de plan carré, est une grande salle excavée dans le coteau. Ses murs sont en blocs de calcaire, selon la technique romaine, et en torchis, selon la technique gauloise. La seconde pièce est une galerie de façade de plan rectangulaire. Il s'agirait de la maison d'un artisan tabletier, fabriquant de petits objets en os. 
 

A Trèves, depuis l’emplacement de l’ancienne motte féodale de Foulques Nerra (XIe s.), on peut apprécier une vue sur la Loire. C’est à partir de cette place forte qu’en 1026 Foulques Nerra, comte d’Anjou, attaqua Gildouin qui tenait le Saumurois pour le compte d’Eudes II de Blois. 
La Tour de Trèves est l’unique vestige de l’ancien château de Robert le Maçon (XVème siècle.). Elle communiquait avec le reste du château grâce à un pont-levis. En 1750, le château de Trèves, réaménagé en demeure de plaisance, est vendu à Jean de Stapleton. Celui-ci le fait abattre, ne laissant subsister que la tour-maîtresse. Les trois niveaux inférieurs sont dévolus à la défense et aux cuisines. Les deux derniers étages sont ceux des appartements seigneuriaux. Un escalier mène à la terrasse entourée d'un chemin de ronde à mâchicoulis. 

Chênehutte-Trèves-Cunault concentre de nombreuses belles demeures et châteaux dont on peut citer plusieurs exemples. 
Ainsi à Chênehutte, le Prieuré Xème siècle des moines bénédictins de Saint-Florent-le-Vieil, devenu un hôtel haut de gamme, offre aux promeneurs un panorama unique sur la Loire. Le logis du prieur construit sur deux niveaux date du XIIème siècle. Le prieuré est agrandi au XVIème siècle dans le style Renaissance. En 1830, le comte de l’Aubépin modifie à son tour et lui donne l’apparence d’un petit château. Au début du XXème siècle, le comte Raymond de Castellane réalise des travaux d’embellissement en particulier les terrasses. L'église carolingienne Saint-Pierre, dont ne subsistent que certains murs, était prieurale et paroissiale. 
Le manoir de Grissay du XIIème siècle à Chênehutte peut être apprécié depuis l’itinéraire du circuit de découverte du patrimoine « Petite Cité de Caractère ». 
Le Château de Cunault de style néoclassique typique du XIXème siècle interpelle les visiteurs de passage.

 

La commune a hérité de nombreux monuments religieux. 
Au XIe s. plusieurs prieurés monastiques furent construits. Le plus fameux d’entre eux est aujourd’hui un hôtel-restaurant haut de gamme aux allures de château. En accès libre, les visiteurs peuvent admirer un panorama sur la Loire depuis la terrasse de l’établissement. 
Des trésors romans sont à découvrir à travers les trois « églises accueillantes d’Anjou » de la commune, ouvertes toute l’année. 
A Chênehutte, l’église Notre-Dame-de-la-Prée-des-Tuffeaux doit son nom aux prairies qui bordaient le fleuve. Église en tuffeau elle a été construite à partir du XIe. Du XIIe siècle datent l'abside, le clocher et la porte latérale. La tour carrée du clocher et ses baies géminées (jumelles) sont typiques de l'art roman. La porte latérale conserve sa triple archivolte décorée de feuilles d'eau et de dents de scie. En 1837, l'architecte Charles Joly-Leterme agrandit l'église en respectant la structure de l'ancien édifice. Les deux portes sont démontées, pierre par pierre, puis insérées dans les nouvelles maçonneries. 
Dans un cadre de verdure, on peut découvrir l’ermitage Saint-Jean XIIe-XVIIe siècles. La Chapelle du XIe siècle a été convertie en ermitage au cours du XVe siècle. Durant plus de trois siècles, l'ermitage Saint-Jean fut un lieu de pèlerinage important et un point d'attache pour les prédicateurs parcourant le pays. Le chapelain était choisi par le seigneur de Trèves, l'ermitage étant rattaché à sa seigneurie. Construite au XVIIe siècle, l'aumônerie a servi de refuge pour les malades et de pièce pour l'instruction des enfants, les ermites ayant pour devoir « d'instruire gratuitement la jeunesse ». 
A Trèves, l’église Saint-Aubin de Trèves qui est un des deux anciens prieurés du village. Elle a été construite en pierre de taille entre le XIe et le XIIIe siècle. La nef de l'église est élevée à la fin du XIe siècle. Du XIIe siècle datent le transept et la tour centrale, suivis du clocher au XIIIe siècle. La façade est pourvue de trois arcs entre deux contreforts d'angle et d'une porte en plein cintre. A gauche de la porte se remarque une pierre des morts. A l’intérieur se trouvent le gisant de Robert le Maçon et une poutre de gloire médiévale. 
La Prieurale Notre-Dame de Cunault est un joyau de l’art roman angevin. Il s’agit d’un ancien monastère devenu prieuré au XI-XIIIe s. Consacré à la Vierge, c’est un lieu de pèlerinage important. Les libéralités accordées par les comtes d’Anjou et les rois permettent la construction de l’église actuelle vers 1100 et de lui donner des dimensions adaptées à sa fonction. La tour du clocher, considérée comme l’une des plus vieilles d’Anjou, atteste de l’existence de l’église antérieure. Au début du XIIIe siècle, le monument est achevé par les travées occidentales typiques du style Plantagênet et par la façade « écran ». Une galerie crénelée couronne cette façade, rappelant que l’église est fortifiée au XVe siècle. Les bâtiments conventuels ont disparu. Affaibli par les malheurs de la guerre de Cent Ans, puis par les guerres de religion, le prieuré est supprimé en 1741. Le chœur est vendu et transformé en grange. L’église devient cependant paroissiale après l’effondrement de l’église de Saint- Maxenceul. A la révolution, elle est vendue comme bien national. 
En 1838, Prosper Mérimée encourage la restauration du monument commencée par Charles Joly-Leterme, architecte saumurois. Classé monument historique, ce lieu est aujourd’hui réputé pour la qualité des concerts qui y sont donnés. 
Au cimetière de Cunault vous pourrez voir les vestiges de l’ancienne église paroissiale Saint-Maxenceul du XIIe s. détruite au XVIIIe s. Elle a été détruite par un violent orage en 1754. Du XIIe siècle, ne subsiste plus que l'abside, le mur méridional et la grande porte de l'Ouest. Cette dernière est de style roman et possède des voussures sculptées, encadrées de colonnettes cylindriques. La tour du clocher reconstruite au XVIe siècle est percée de baies géminées (jumelles). Du mobilier, il ne reste que le maître-autel datant du XVIIe siècle.

Additional Hints (Decrypt)

Bofreire fnaf qégéevbere.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)