1 – Draguignan ville garnison
La vocation militaire de Draguignan commence en 1834, avec la construction d'une caserne, qui s'appellera en fin de siècle la caserne Abel Douay.
Entre 1945 et 2012, la population dracénoise est multipliée par trois. Cet essor est dû à l'arrivée massive, entre 1960 et 1980, de migrants rapatriés ou volontaires, et surtout de militaires. Ainsi Draguignan est la deuxième ville garnison de France après Paris avec :
- un régiment de soutien matériel dans la ville de garnison,
- Le camp de Canjuers dans le Haut-Var (terrain d’exercice le plus grand d’Europe),
- Les rapatriés d'Algérie arrivés en 1962,
- l'École de l'artillerie depuis 1976 (capitale de l’artillerie française).
- L’Ecole de l’infanterie depuis 2011 (capitale de l’infanterie française).
La ville a été fortement marquée pendant la deuxième guerre mondiale avec le débarquement de Provence, l’offensive de la résistance et le parachutage des troupes alliés les 15 et 16 Aout 1944.
Elle accueil le cimetière américain, lieu de mémoire unique dans le sud-est de la France : il honore le débarquement allié du 15 août 1944, dénommé « opération Dragoon ». Une impressionnante carte de bronze en relief relate les opérations militaires. Le cimetière renferme 861 sépultures où croix et étoiles en marbre blanc indiquent la confession des défunts52 . Appuyée sur le mur des disparus, une gigantesque sculpture, « l’Ange de la paix » veille sur la chapelle, qui abrite de splendides mosaïques élaborées par l'Américain Austin Purve.