Les grands Voiliers : 25 caches et 2 bonus
Une Promenade bucolique à réaliser en vélo (environ 1h30) ou à pied (environ 2h30)
Vous pourrez garez votre voiture au point de parking : 47°12.842 W 001°49.377
Après le circuit de Canal (les 7 premiers kms du canal en boucle), Bokostar, géocacheur Pellerinais vous propose de découvrir 27caches dissimulées autour des 9 kms suivants, entre l’écluse de Buzay et les Champs neufs. (Boucle). N’oubliez pas de noter l’indice présent dans chacune des caches afin de pouvoir trouver les 2 caches bonus dissimulées sur le parcours.
Imaginez qu’après l’arrêt du trafic sur le canal (9 Juillet 1913), cette partie fut longtemps un garage-cimetière pour bateaux ou les grands voiliers et autres vapeurs étaient désarmés. Ce sera l’occasion d’évoquer l’histoire de certains des plus grands voiliers jamais construits.
L’endroit étant très fréquenté selon les périodes, merci d’être discret et respectueux des lieux.
Coté nord : route souvent très fréquentée par tous types de véhicules, veillez à être très prudents !
Côté sud : à pied ou à vélo, ne tenez pas compte des panneaux « sans issue »!
Apportez votre stylo
22/27 : Le Potosi
Le Potosi était un navire voilier à cinq-mâts barque marchand allemand. Il fut construit en 1895 à Geestemünde par les chantiers Joh.C.Tecklenborg pour la compagnie de transport maritime de Hambourg du célèbre armateur F. Laeisz (connu aussi sous le nom de Flying P-Liner) pour le transport du nitrate entre le Chili et l'Allemagne.
En 1923, il passa sous pavillon chilien en prenant le nom de Flora.
Conformément à la coutume de l'armateur F. Laeisz de nommer ces bateaux par un nom commençant par un P, celui-ci fut baptisé Potosi du nom de la ville bolivienne des mines d'argent. Son premier port d'attache fut Hambourg, puis Brême.
La coque, toujours selon la tradition de l'armateur, était aux couleurs du drapeau national allemand de l'époque : coque noire, fil d'eau blanc et rouge sous l'eau.
Il fut le 3e plus grand voilier construit après le France I (1890) et le Maria Rickmers (1891).
Il fit 27 traversées avant d'être mis en internement à Valparaiso durant la Première Guerre mondiale.
En 1917, il est vendu à l'armateur brêmois F. A. Vinnen, puis, en 1920, à l'Argentine pour le compte des dommages de guerre pour la France. Son nouveau port d'attache devient Buenos Aires. La même année il est transféré à son nouvel armateur Floating Dock Co. à Buenos Aires.
En 1923, il est racheté par l'armement González, Soffia & Co. de Valparaíso au Chili. Il prend le nom de Flora.
En 1925, après avoir pris une cargaison de charbon à Mejillones au Chili, un incendie se déclare au large des côtes de la Patagonie. L'équipage quitte le navire. Après plusieurs jours, l'épave est retrouvée par le croiseur argentin Patria qui le coule proche de Comodoro Rivadavia en Argentine.
Source Wikipédia