(fr) Le 27 avril 1794 – jour de la Quasimodo, une importante troupe vendéenne ( vraisemblablement 600 hommes environ ) commandée par Stofflet, l’ancien garde-chasse de Maulévrier transformé en chef de guerre, entre dans la commune, pillant les maisons à la recherche de vivres. Douze habitants, dont le Maire M. Pilet, s’enferment dans la tour de l’église et s’y défendent à coups de fusil. Le feu est mis à l’église et au clocher. La voûte en pierre tient bon et les balles tirées du clocher, déciment les assaillants. Les « résistants » sont alors dégagés après la trève de la nuit. Le maire, seul, blessé, meurt quelques jours plus tard.
En 1830, la Garde nationale reprend les armes.
Le 5 mai 1895 est alors inauguré le monument des ‘douze braves’, sous la forme d’une colonne de granit dressée sur la place d’armes. Elle est l’œuvre du sculpteur Moiné de Coron. Elle est l’un des seuls monuments républicains du Maine-et-Loire.
(en) On the 27th April 1794 - the day of Quasimodo, a significant ‘Vendée’ troop (probably about 600 men) commanded by Stoffiet, former Maulévrier gamekeeper turned into a war leader, enters the town, looting homes in search of food. Twelve people, including the Mayor Mr. Pilet, lock themselves in the church tower and defend it with guns. A fire started in the church and bell tower. The stone arch stands firm and bullets from the tower, decimating the assailants. The "resistant" are then released after the truce of the night. The mayor alone, wounded, died a few days later. In 1830 the National Guard takes up arms.
The 5th May 1895 the monument of the ‘Twelve brave’ was inaugurated in the form of a granite column erected in the square (La Place d’Armes). It is the work of sculptor Monk Coron. It is one of the few Republicans monuments of Maine-et-Loire.
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