Chapelle romane Notre-Dame-de-Brue
Belle façade, porte en plein cintre à larges claveaux, oculus, Christ sculpté sur linteau (rare) clocher-arcade à 2 baies, nef à 3 travées avec chapelle latérale voûtée en demi-berceau, abside du chœur carrée à l'extérieur et pentagonale à l'intérieur, les doubleaux s'appuient sur des consoles ornées · sous l'autel, les restes du Marquis de Georges Roux · Deux pierres datées 1155 · la chapelle jouxte les ruines d'un prieuré 16ème · statuette dans la façade. On accède à la chapelle depuis la route qui relie Brue-Auriac à Saint Maximin. 200m après la sortie du village (ou avant l'entrée si l'on vient de Saint Maximin), une étroite piste, signalée par un calvaire, monte à travers les champs en direction de la chapelle que l'on devine parmi les chênes. Elle est accolée au cimetière communal et aux belles ruines de l'ancien prieuré. Nous savons que le double nom de Brue-Auriac provient de l'existence jadis de deux communes distinctes, Brue et Auriac, rattachées en 1840. Brue semblerait venir du celte "brucus" signifiant bruyère. Quant à Auriac, il vient d'Aurius, gentilice d'une famille gallo-romaine qui détenait de grands domaines dans la région, notamment au nord du village. L'édifice date du XIe s. et était dédié à l'époque à Saint Étienne. Il fut rapidement donné par le seigneur de Brue à la riche abbaye de Saint Victor de Marseille. A l'intérieur, on trouve un autel en marbre sous lequel gît la dépouille du Marquis Georges Roux, ainsi que deux pierres gravées datant du XIIe s.