Les dolmens de Mascourbe font partie du groupe des "Treilles". Ce nom vient de la grotte se trouvant proche de la ferme des Treilles, à Saint-Paul des Fonds, d'où sont issus ces "bâtisseurs" des Grands Causses, aussi caractérisés pour leur travail du cuivre et leurs étonnantes trépanations (percement de la boîte crânienne). A Mascourbes, on compte au moins cinq dolmens : un grand (fermé par une sorte de porte trapézoïdale, appelé dalle de chevet, ce qui est assez rare) et deux autres plus petits (dont un est à ras du sol, dû à une fouille "sauvage" à la dynamite au siècle dernier), disposés dans un rayon de 1000 mètres, ils sont localisés sur une des parties les plus hautes du plateau. Leurs fouilles n'ont mis à jour que quelques pointes de flèche, mais surtout une alêne losangique, sorte de poinçon à bi-pointe déposée au musée Fenaille de Rodez.
Deux dolmens sont visibles le long d'un sentier balisé allant de La Borie à Mascourbe jusqu'à Saint-Jean-d'Alcas à 1 km au nord de Mascourbe, près d'un point culminant du plateau, non loin de la vieille piste allant vers Caussanuéjouls : dans un pélenc .
Table cassée en 2 morceaux et dalle de chevet trapézoïdale. Un autre se trouve à N43° 54.483' E3° 00.204'
Ci joint la Trace
- Dolmen 1: n°1
- Dolmen 2: n°2
- SCOOP "LES HOMMES ENTERRES DANS LES DOLMENS DE MASCOURBE POURRAIENT DESCENDRE DES ANATOLIENS ! Les récentes découvertes en matière d'ADN ont permis à des chercheurs archéologues, spécialistes des grands-causses (Eric CRUBEZY, Marie LACAN et Francis DURANTHON), de déterminer l'origine des hommes inhumés dans la grotte des Treilles, proche de Saint-Paul des Fonds. Et qu'elle ne fut pas leur surprise de découvrir que leurs ascendants venaient d'Anatolie, un plateau de l'actuelle Turquie !"