Vauvert 
commune du Gard de 11 200 habitants qui se situe dans le triangle Nîmes, Arles, Montpellier. D’une superficie de 11 000 hectares, elle s’étend sur 20 kms des limites nord de la ville jusqu’au Petit Rhône. Le canal du Rhône à Sète partage en deux la commune en délimitant au nord le relief des Costières sur lequel s'adosse le centre urbain de Vauvert, les zones boisées et agricoles, dominée par la culture de la vigne, au sud une zone humide constituée d'étangs, de marais, de roselières créant le paysage typique de la Petite Camargue.
La commune de Vauvert regroupe la ville de Vauvert et les hameaux de Gallician, de Montcalm et de Sylvéréal.
La première agglomération installée sur la commune (des nomades et chasseurs devenus sédentaires et agriculteurs) remonte à 3 000 ans avant J.-C.
Appelée Posquières au Moyen Âge, la cité s’est constituée sur les flancs de la colline du Castelas, au pied des murailles du château seigneurial.
Dans la seconde moitié du 12ème siècle, Posquières, qui abritait une communauté juive brillante et cultivée, va connaître un très grand rayonnement avec son école rabbinique et le renom de ses maîtres.
A quelques centaines de mètres à peine de la colline du Castelas, mais relevant aussi de la seigneurie de Posquières, il existait un vallonnement plus frais et boisé que l'on appelait en latin Vallis Viridis et qui en Occitan se traduit Vau-vert. Ce vallon prend naissance entre deux collines qu'on appelle aujourd'hui le Pic de Milan et le Moulin à Vent.
C'est dans ce site verdoyant que s'était construite l'église Notre Dame de la Vallée Verte puis, par contraction, Notre Dame de Vauvert. Devenu un haut lieu de pèlerinage, le sanctuaire va développer une telle notoriété que peu à peu Vauvert se substituera à Posquières.
Le moulin des morts
Ce nom de quartier cadastral s’explique très bien. Il s’agit d’un ancien moulin qui a été transformé en tombeau. Il appartenait à une famille protestante. Cette pratique remonte à l’Ancien Régime quand les protestants n’avaient pas le droit d’enterrer leurs morts en terre bénie, les cimetières catholiques. Dans les Cévennes, c’était une pratique très courante, qui dans certaines familles existe encore.
Avant que cette partie de Vauvert ne soit urbanisée, des enfants allant jouer à cet endroit « s’amusaient » à aligner des crânes et des ossements humains.
Maintenant on dit moulin à vent (nom d’une rue du lotissement du Moulin) ; Qui voudrait habiter dans la rue du Moulin des Morts ?