Une Ecole pour intitutrices à Mont de Marsan
Cette loi proposée par François Guizot, ministre de l'Instruction publique dans le premier gouvernement Soult, et qu'il contribua activement à mettre en place, précède celles de Jules Ferry. C'est l'un des textes majeurs de la monarchie de Juillet. Il répond à l'article 69 de la Charte de 1830, qui avait prévu qu'une loi porterait sur l'instruction publique et la liberté de l'enseignement.
La loi crée un corps d'inspecteurs chargé de veiller à sa bonne application.
C’est la loi Guizot qui, en 1833, instaura l’existence des écoles normales d’instituteurs.
Celle des garçons fut aussitôt construite à Dax alors qu’il fallut attendre 1889 pour qu’un établissement similaire accueille les filles.
Il fut construit à Mont-de-Marsan chemin Saint-Pierre, et fonctionna assez bien dès son ouverture, même si quelques malfaçons dans sa construction gênèrent ses premières années : le corridor d’entrée s’effondra, les salles de bain fonctionnèrent mal et furent un véritable foyer d’infection, quant au mobilier, fait de meubles pour enfants de dix ans, il dut être rapidement changé.
L’enseignement était très complet, allant de la psychologie à l’horticulture, des mathématiques à la morale… Les filles ne pratiquaient pas le sport. Elles organisaient une fête annuelle à partir de 1896 et éditèrent leur propre journal : l’Alouette.
La loi Guizot organise l'enseignement primaire autour de deux principes : la liberté de l'enseignement primaire : tout individu âgé de dix-huit ans peut exercer librement la profession d'instituteur primaire, à condition d'obtenir un brevet de capacité, délivré à l'issue d'un examen, et de présenter un certificat de moralité ;l'organisation d'un enseignement primaire public, intégré au sein de l'Université : chaque département doit entretenir une école normale d'instituteurs pour la formation des maîtres et chaque commune de plus de 500 habitants est tenue d'entretenir une école primaire1 et un instituteur ; la commune peut satisfaire à ses obligations en subventionnant une école primaire confessionnelle établie sur son territoire.
Qu’elle soit privée ou publique l'instruction primaire élémentaire comprend nécessairement « l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et mesures