NB : Cette géocache ne décrit pas l'histoire réelle de Besançon bien que certains personnages influents et certains fait historiques avérés ont été utilisé pour donner plus de crédit au récit. De plus, n'oubliez pas que vous êtes en 1558 et que la ville, ses monuments, et ses quartiers n'étaient pas tels qu'ils le sont aujourd'hui. Enfin, la carte de l'époque peut vous être utile...
Amenez votre stylo
Une vieille légende raconte que Besançon aurait été une ville espagnole...
En 1544, Charles QUINT prince des Espagnes charge Pedro Menendez de Aviles, nommé corsaire pour la couronne d’Espagne de poursuivre une escadre française commandée par un autre corsaire Jean Alphonse de Saintonge. Celui-ci vient de capturer une flotte de 18 navires espagnols et s’apprête à rejoindre La Rochelle. Malgré l’aide apportée par les forces françaises de la ville, Pedro Menendez de Aviles récupère 5 galions espagnols, sauve une partie des prisonniers et tue le corsaire français.
Il s’efforcera par la suite, durant dix années, de chasser les navires français qui naviguent trop près des côtes de Galice et d’Asturies.
En 1558, alors que Charles Quint s’apprête à se dépouiller de la Franche-Comté au profit de son fils Philippe II à qui il transmet la majeure partie de ses possessions, il ordonne au corsaire de se rendre en Franche-Comté pour y dissimuler le reliquaire de la Sainte épine. Cette œuvre majestueuse, qui représente plus de 25 personnages est richement décorée d’or et de pierres précieuses. Il s'agit de l’un des plus beaux joyaux de la cour des Valois.
En septembre 1558, Menendez de Aviles se rend ainsi à Besançon où il accoste au port Leclerc près du port de Battant à proximitié du village de vignerons. Le corsaire souhaite visiter la ville afin d’y trouver un lieu propice pour y cacher le reliquaire. Il descend donc au cœur de la ville et s’arrête devant une petite église de style gothique restaurée par l’archevêque Hugues 1er de Salins. Il est interpellé par une inscription sur la facade principale de l’édifice :
Notez cette inscription
Il continue son chemin en traversant le pont des vignerons. Il est à la recherche d’un lieu pour se reposer de son périple. Près d'une église imposante, il remarque une taverne dont le nom à consonnance latine s'avère en fait être la devise de la ville.
Notez cette devise
Après avoir fait plus ample connaissance avec quelques locaux, le matelot apprend qu'elle est régulièrement illustrée par les artistes du pays à travers diverses sculptures et peintures. Le corsaire est d’ailleurs invité à leur rendre visite sur les rives du Doubs près desquelles ils exercent leurs talents sous différentes formes. Au petit matin, il se rend sur place en longeant la rivière.
Il atteint un important édifice, recouvert de nombreux panneaux de bois exotique. Ce bâtiment arboré d’une végétation luxuriante recueille une importante collection d’art. La construction abrite également une pension au sein de laquelle il est possible de festoyer :
Notez le nom de cette taverne
Menendez demande auprès du tavernier s’il existe dans la ville un lieu sécurisé pour y organiser une réunion avec quelques uns de ses hommes. Celui-ci lui indique la direction d’un corps de garde près d'ici récemment surmonté d’une tour de guet. Il y dissimulera le reliquaire…
Ainsi, après avoir caché le trésor de Charles Quint, le corsaire décide de créer une carte ainsi qu'un parchemin de cryptage pour définir l'emplacement exact du reliquaire.
Pour le décrypter procédez comme suit :
Répérez et coloriez les 3 inscriptions qu’a rencontrées Menendez dans la grille alphabétique. Collez la grille numérique dos à dos avec la grille alphabétique (de sorte que le U en haut à droite soit sur le 1 en haut à gauche). Ensuite, coloriez (de préférence avec un surligneur pour faciliter le décryptage) les même cases sur la grille numérique. A partir du croisement des chiffres coloriés reperez grâce à votre expérience les coordonées de la cache.
