Historique de l’église de Morvillars
La première église de Morvillars est mentionnée en 1322. La nef a été reconstruite en 1752. Après la révolution, en 1793; l’église et le presbytère sont mis en vente. L’église est rachetée par un paroissien de Méziré, Monsieur Bron, qui empêche toute profanation et la rend au culte dès que celui-ci y est à nouveau autorisé. En 1882, la vieille église de 1752 est détruite et permet la construction de l’église actuelle. Les premiers travaux de construction de la nouvelle église débutent en février 1883 et s’achèveront trois ans plus tard. La construction de cette église de style roman est financée par Monsieur Juvénal Viellard et son épouse. Ils en feront don aux communes de Morvillars et Méziré dès 1882.
Les vitraux ont été exécutés en 1885 dans les « anciens ateliers Maréchal et Champigneulles de Mets – Maison Champigneulles – Bar-le-Duc ». L’écusson dans le bas du vitrail de gauche représentant Saint Martin porte cette inscription. Ils représentent l’Ascension du Christ au centre, à droite Saint Louis et à gauche Saint Martin. Dans le transept, Saint Juvénal à droite et sainte Laure, à gauche rappellent les donateurs de l’église..
Le chemin de croix peint sur des plaques de cuivre, a été offert en 1891 par Julie BAUMET, veuve BOURQUIN.
Le retable sculpté en 1683 par Maître Jost François HERMANN, de Delle, provient de l’ancienne église, ainsi que les deux autels latéraux dédiés à Saint Joseph (à droite) et à la Vierge (à gauche). Les deux statues de Saint Pierre et Paul du retable principal sont remarquables. Malheureusement, la statue de la niche centrale a disparu.
L’autel de Saint Joseph à droite est surmonté d’un tableau du peintre Jean-Jacques HENNER , la Mort de Saint Joseph, don de M. Viellard en 1862.
L’horloge
Le 21 novembre 1887, Armand VIELLARD, maire de Morvillars, porte à la connaissance du Conseil municipal qu’il fait don à la commune de Morvillars et non à la paroisse de Morvillars-Méziré d’une horloge construite par Mr PRETRE, horloger à Rosureux (Doubs) sonnant les quarts, à doubles coups, c’est-à-dire : un quart, deux quarts, trois quarts, quatre quarts avant l’heure qui est sonnée sur la grande cloche et se remonte tous les 8 jours.
La cache :
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Ne pas franchir la barrière cela ne sers à rien.