*** ATTENTION ***
Ces itinéraires étant soumis aux risques naturels, il est fortement recommandé de ne pas les emprunter en périodes de risques : orages, pluies abondantes, ou encore au printemps lors du gel et dégel. Les risques de chutes de pierres sont complètement imprévisibles ! Lorsque la neige persiste sur certains passages, l’itinéraire peut devenir aussi dangereux. Et surtout, ne jamais traverser un torrent en période de crue...
De bonnes chaussures à semelle épaisse sont recommandées.
Et ne surestimez pas vos capacités physiques.
(IRMA)
Fin de cette petite série avec la découverte du Manival, le roi de ces "maudits" torrents du St Eynard. 4 boites à dénicher sur ou à proximité du parcours découverte aménagé à l'initiative de l'IRMA (ici).
Je vous propose ici une petite pause à la baraque forestière du Manival. Construite à la fin du 19ème, elle permettait d'acceuillir les ouvriers qui aménageaient seuils et barrages à la force des bras. Travaux pharaoniques avec les moyens de l'époque qui nécessitaient bien un peu de repos...
Depuis la voiture, compter 2h30 A/R pour les 4 boites du Manival, sans compter la recherche des boites.
En complément, je vous recommande l'earthcache "Manival, le mauvais torrent" GC587ZM par Goupil30 et Vilcanota.
Les méchants torrents à clape...
Les torrents à "clape" (=caillou) sont caractérisés par un écoulement fortement chargé en débris divers, principalement rocheux. Souvent à sec, ils génèrent parfois des laves torrentielles lors d'épisodes orageux sévères. Ils sont particulièrement dévastateurs et difficiles à maîtriser en raison de la source inépuisable qui pourvoit à leur puissance : la désagrégation d'une falaise.
Le Mont St Eynard, depuis Meylan jusqu'à Saint Nazaire les Eymes, à la chance (ou la malchance?) d'engendrer 8 torrents à clape particulièrement actifs et très académiques. Celui du Manival (="mauvais torrent") est étudié par des chercheurs du monde entier.
L'urbanisation de la vallée a rendu nécessaire depuis bientôt 200 ans l'aménagement permanent de ces méchants torrents. Des centaines d'ouvrages, dont certains très anciens, ont permis de protéger en partie les zones menacées.