Tour de Garde des Evêques.
Aux temps romains, une intense activité de charrois, cavaliers, mulets et piétons se croisait aux gués de Sainte-Anastasie et de Dions, non loin de la voie romaine.
Sous Charlemagne, la région de Campagnac était, une aimable étendue de collines. Quelques misérables ménages, loin de tout, logeaient dans des huttes de bois et de roseaux, à l'écart des routes et des villages.
Au XIIIème siècle enfin, le pont Saint-Nicolas, établit la précieuse liaison entre Nîmes et Uzès.
La tour de garde gérée par les Templiers, est édifiée pour prévenir des attaques contre brigands et pillards de caravanes, le point de péage ralentissait le passage, et c’est là que les charriots étaient pillés.
Il préservait aussi le couvent démoli lors de la construction de la route actuelle.
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Puis en 1628, Rohan et ses cavaliers protestants firent un poste de garde de la tour. occupé par les protestants. En 1583, par trahison, le capitaine Guisard Ferrières s'empara de la tour et coupa la circulation sur le pont elle isolait les deux cités. Deux mois plus tard, un assaut des Nîmois et Uzétiens mêlés le balaya. Il fut pendu au créneau de la tour.
Puis la tour défensive a servi de pigeonnier sur la partie droite ce qui modifia fortement l'aspect extérieur de l'ensemble.
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