Profitez de l’occasion de la découverte des tombes du Lieutenant et du Capitaine tombés le 25 aout 1914, pour découvrir les restes de la maladerie, et un peu plus bas, celui du cimetière des pestiférés qui date de 1638.
Il ne reste presque plus rien de l’endroit, sauf les empreintes marquées au sol (trous et affaissements).
La symbolique est forte de placer à cet endroit très retiré du village ce cimetière car en fait, de peur que la peste s’étende, les malades se voyaient exilés dans les bois afin d’y mourir.
Les nombreux calvaires à l’entrée des villages du secteur ont étés érigés afin d’indiquer les limites « protégées » de la peste. (Voir le calvaire à l’entrée du village d’Hoéville ».
Au-delà, il fallait s’attendre à tomber malade ou à côtoyer certains pestiférés qui venaient récupérer de la nourriture laissée à ces frontières « bénies » .