Promenons nous dans... Pomponne
L'église
L’église Saint-Pierre-Saint-Paul, élevée au début du XIIe siècle, dépendait du prieuré NotreDame, fondé en 1176 par Jehan de Pomponne. Elle conserve sa nef du XIIIe siècle, malgré les nombreuses transformations effectuées au cours du XIXe siècle. La suppression du prieuré entraîne la réalisation de contreforts contre la façade sud. On y distingue une porte à ogive du XIIe siècle et un enfeu dont les fleurs peintes sont datées du XIIIe siècle.
Le château
La porte d’entrée du château de Pomponne, élevé au XVIIe siècle par Robert Arnauld d’Andilly (le père de Simon Arnauld) sur l’emplacement d’une ancienne forteresse. Il était agrémenté de fossés, pièces d’eau et jardins dessinés par Le Nôtre. Au XIXe siècle, grâce à la famille Dreux, le château en mauvais état reprend vie et des jardins d’inspiration classique voient le jour : terrasses, parterres, bassins, miroir d’eau et cascades. L’entrée principale du domaine ornée d’une magnifique grille a vu passer des personnages illustres : Racine, Madame de Sévigné et en juin 1918, Georges Clemenceau, civils et militaires français et alliés, pour des entretiens qui conduisent à la victoire finale. Depuis 1945, le château abrite la caserne de la CRS4.
Les sources
Dans le parc de l’ancien Prieuré coulent deux sources : la source Sainte-Véronique, sous les pieds de la statue, et la source Saint-Pierre sortant d’une grotte située en contrebas de l’escalier. Sous le Second Empire, la famille Dubarle aménage la première avec une niche abritant la représentation de la Sainte. Selon l’histoire, l’église de Pomponne aurait recueilli une relique de sainte Véronique. Un seigneur de Pomponne avait rapporté d’Italie un fragment du linge sacré qui servit à essuyer le visage du Christ lors de la montée au calvaire. L’église de Pomponne ne la conserve plus aujourd’hui. Jadis, le pèlerinage avait lieu le Mardi Gras dans sa forme religieuse et le premier mardi de septembre sous sa forme populaire.
La Borne
Le long de cette ancienne route royale qui mène à Vitry-le-François, la borne millière 14 sculptée de la fleur de lys indique la distance parcourue depuis le parvis de la cathédrale NotreDame de Paris. Le nombre se lit en toise : 1 toise équivalant à 1,944 km. Sous le règne de Louis XV, entre 1765 et 1780, les bornes sont implantées après la construction d’un réseau de routes royales. Une seconde numérotée 13 se situe à l’entrée de la Pomponnette, après le feu directionnel.
A vos calculs : N 48 ° 52.XXX E 2 ° 41.0YY
XXX = [(C/A)×B] +E+F+I+ (J×2)
YY = (B×I×A) +G