Sis au bord du Lot et du ruisseau d’Estampe, ce petit sanctuaire, cher aux Entrayguols, se compose de deux bâtiments. Le plus petit d’abord, recluserie ou ermitage, dédié plus tard à Notre-Dame, est l’édifice primitif.
L’écusson au centre du petit pont (dit Pontet) porte une inscription : MIVCI (1097 ou 1401 ?) Date de la construction de l’édifice, ou du petit pont ou des deux ?
Agrandi à 1679, la chapelle devient le couvent des ursulines (trois religieuses loges au-dessus). Peu de temps après, la confrérie des pénitents noirs de la Croix et remplace jusqu’au début du XXe siècle.
La chapelle primitive fut toujours un lieu de pèlerinage et de dévotion à la « miraculeuse du Pontet ». Vénéré depuis des siècles, la vierge en chêne doré que nous voyons encore aujourd’hui a toujours été considérés comme miraculeuse (les nombreux ex-votos et béquilles dans les combles en témoignent). Elle compte parmi ses visiteurs d’illustres pèlerins (Louis XI étant dauphin, Marguerite de Navarre, François d’ Estaing, le cardinal Verdier. ..).
En 1960, l’abbé Comte, curé d’Entraygues, confie la restauration de la chapelle primitive à Odile Loupias et à Henri Guérin, Maître verrier à qui on doit les deux petits vitraux modernes.
La vieille croix des pénitents en bois peint (rouge) a été placé au-dessus de l’hôtel est ainsi qu’un très émouvant Christ du XVIIe siècle. Sur les murs, l’assemblage de vieux galets et conservé.
En 1990, à l’initiative de l’abbé Georges Ricard, curé du secteur pastoral, la chapelle des pénitents est à son tour restaurée : Pierres et crépi naturel sur les murs, installation dans le cœur de l’hôtel en bois du XVIIIe siècle venu du grenier, du tableau de « la vierge et l’enfant » (école italienne du XVIIe siècle) et d’une croix de procession polychrome. L’ensemble est sobre et accueillant.