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Communes du Calvados: Rots Traditional Geocache

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Hidden : 5/20/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Les communes du Calvados est une série de cache particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs normands


Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous : Le nom de la cache posée commencera par "Communes du Calvados : " suivi du nom de la commune du Calvados où elle est située

Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
  • Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
  • La cache doit être posée dans une commune du Calvados non encore répertoriée (il y a 706 communes dans le Calvados).
  • Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
  • Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache .

Cette série est une idée d’Atmo Studio.

Elle a été initialisée dans le calvados par Arnodraig The Devil.

Veuillez contacter ce dernier si vous souhaitez installer une cache appartenant à cette série

Un fichier pdf est à votre disposition . Il sera mis à jour à chaque demande de réservation de cache ou de création.

Un simple Ctrl+F vous permettra de faire une recherche rapide pour savoir si la commune est disponible.

Listing des communes du calvados.pdf

ROTS

Rots, canton de Tilly sur Seulles, Arrondissement de Caen, 12,2 kilomètres carrés, 1436 habitants en 2011.

Origine du nom : du germanique raus, « roseau ». Les habitants se nomment les Rotiers

HISTORIQUE

Rots se targue d’avoir le nom le plus court et l’histoire la plus longue de Normandie. En 1989, des fouilles ont mis au jour dans le quartier de la sente des Fontaines, une nécropole mégalithique datant de 4000 ans avant J.C., considérée comme le plus vieux monument funéraire de toute la Normandie. Les sépultures de cette nécropole représentent à ce jour les plus anciennes traces de l’apparition des premières civilisations agricoles dans la région. Les populations d’alors venaient de la région danubienne. De 1800 à nos jours, des outils néolithiques ont également été découverts en plusieurs endroits. Un site gallo-romain et la nécropole de la Croix-Vautier qui s’étendent sur 1500 m2 attestent que le territoire a été occupé du IIième au Vième siècle après J.C. Plusieurs voies romaines traversent le village. Au Ixième siècle, la villa de Rots devient le fief Saint Ouen, et le nom de Rausus apparaît pour la première fois dans les propriétés de l’abbaye de Saint Ouen établie à Rouen. En 1479, le Marchement de Rots est rédigé. Il est aujourd’hui conservé aux archives départementales. Ce parchemin est composé de 280 feuillets d’une excellente qualité, illuminé de lettres ornées et de quatre dessins. Il constitue un véritable document sur le mode de vie à Rots au XVième siècle. Le 11 juin 1944, un combat oppose à la 12ième panzer SS au 46ième Royal Marine Commando qui libère le village. Rots sert alors de base aux armées canadiennes lors de l’opération Atlantic qui doit libérer Caen.

LE CHATEAU DE ROTS

Situé route de Bayeux. Sophronyme Beaujour, président de la chambre des notaires, fait construire ce château entre 1854 et 1860, à côté de l’ancien manoir Louis XV édifié vers 1720 et aujourd’hui disparu. Les plans et les élévations sont dus à l’architecte Charles Laisné, également auteur du Lycée Janson de Sailly, instigateur de la poursuite des travaux du Sacré-Cœur de Montmartre et chargé de la restauration du Pont du Gard. Les deux pavillons d’entrée ont été construits à la même époque. Les plus vieux arbres de l’avenue datent du XVIIIième siècle. Le parc de 35 hectares est ceinturé par un mur de pierre de près de 3 km. L’étang a été creusé en 1855 sur l’emplacement d’un ancien canal.

LA GRANGE DIMIERE

Les moines de Saint Etienne de Caen ont vécu sur le domaine de Courcelles, dans des cellules aménagées à l’intérieur de petites maisons mitoyennes de deux pièces. De cette époque, subsistent la boulangerie du monastère, sans le four, et la grange dîmière du début du XVIième siècle. L’accès se fait par un pavillon colombier qui date peut être des années 1553-1568 ou, selon certains, du début du XVIIième siècle. Il contient un petit escalier et de nombreux boulins. Cette grange se situe au Château de Rots.

LE LAVOIR

Le cours de la Mue, qui prend naissance à Cheux à « la fontaine des Romains », alimente quatre fontaines et lavoirs de Rots : la fontaine bénie ou Benest, bénite par Saint Germain au VIième siècle, la fontaine Saint-Ouen, qui porte le nom de saint qui a créé au VIIième siècle un pèlerinage à Rots, la fontaine de Courcelles, utilisée pour le rouissage du chanvre et du lin, et le lavoir du Vivier. Celui-ci est situé près de la voie de la Brecque-Halley, à la sortie du parc du château.

LE SQUARE LEON GAGNE

Le square se situe chemin de la cavée. A la libération, Jacqueline la fille du boulanger, et un Canadien du Québec, le sergent-chef Léon Gagné, se promettent le mariage. Mais la guerre n’est pas finie, et Léon saute sur une mine en Hollande. Amputé des deux jambes, le jeune homme, écrit à sa fiancée pour lui rendre la liberté. Celle-ci lui répond que la situation n’affecte en rien sa décision. Les deux fiancés se marient en 1947 à Toronto. Premier homme au monde à être appareillé des deux membres inférieurs, Léon a pu se tenir de nouveau debout. Le couple a eu quatre enfants. Le petit square qui porte le nom de l’ancien canadien témoigne de cette histoire d’amour. Belle histoire !

LA CHAPELLE DE L’ORTIAL

Isolé dans un pré, la chapelle de l’Ortial est dédiée à Notre Dame. Citée pour la première fois en 1291 sous le nom de l’Ortiei, puis au XVIIIième siècle sous celui de l’Ortias, voire de l’Otya dans le dialecte courant, elle était autrefois entourée des bâtiments du fief Siméon dont plus rien n’est visible. Son origine remonte au moins au milieu du XIIième siècle, mais le bâtiment actuel, entièrement gothique, date de la fin du XIIIième siècle. Jusqu’en 1937, la chapelle sert de lieu de sépulture à la famille qui en est propriétaire. Le petit clocher à l’arcade, souvent réparé, a été souvent détérioré par de recente tempêtes. Néanmoins, il a pu être rénové ainsi que la chapelle grâce à l’énergie d’une personne de Rots. Cette chapelle fait déjà l’objet d’une cache « Footing dominical : #beta ».

L’EGLISE SAINT-OUEN

  • Eglise Saint Ouen:L’église primitive de Rots, place sous le vocable de Saint Germain, s’élevait à 1 km au sud de l’église actuelle. Au tout début du XIième siècle, cette église mérovingienne est remplacée par un autre édifice dont certains éléments sont encore visibles dans la nef de l’église Saint-Ouen. Celle-ci a la forme d’une croix latine. Son vaisseau mesure 40 mètres de long. Le premier étage de la tour, qui se dresse au milieu du transept, est du XIIIième siècle, le second est du XIVième siècle et le troisième du XVième siècle. L’ensemble est couvert d’un toit octogonal et pointu. Le portail, encadré de deux tourelles portant chacune un clocheton, est de pur style roman, tout comme la nef. Victime autant de la Réforme que des combats de 1944, l »église a subi d’importants dégâts et été l’objet de nombreux remaniements
  • Bas-relief:Le bas-relief est situé à l’extrémité droite de la nef. Des personnages se tiennent à l’intérieur de deux arcades de 55 centimètres de haut. L’un est un évêque tenant sa crosse. L’autre, armé d’un marteau, paraît cacher un enfant ; il est en effet doté de quatre pieds. Certains émettent l’hypothèse qu’il s’agit de Saint-Ouen, chassant par sa bénédiction le Dieu Thor ou quelque autre divinité païenne.
  • Ancien retable:L’église possédait deux retables latéraux, commandés en 1696. Il n’en reste qu’un seul, rescapé de 1944, et remonté dans le bras sud du transept. A la fin du XVIIième siècle, le style de ce retable est courants dans la région.
  • Fonts baptismaux:Les fonts baptismaux, dont la cuve est en ovale, ont été taillés dans un matériau de la région : le marbre de Vieux.
  • Croix de cimetière : La croix de cimetière de Rots est composée d’un fût en forme de colonne ionique cannelée. Il semble que les draperies sculptées soient l’œuvre de Bernard Carabie. La croix qui le surmonte est datée de 1829.

ANCIENNE GRANGE AUX DIMES

Situé rue de la Dime ! La construction de la grange dîmière se situe vers le XIIIième siècle ou le XIVième siècle. Elle fait partie d’un ensemble composé également de l’ancien manoir Saint-Ouen. Dotée de quatre travées et d’un porche aujourd’hui disparu, la grange constituait la partie la plus importante des bâtiments contigus à l’église et au cimetière. La quasi-totalité de ces bâtiments, y compris les plus récents du XVIIième siècle, est entièrement ruinée par les ans et les guerres. Le manoir, désaffecté, a servi de bâtiment agricole jusqu’aux destructions de 1944. Il était enclos par une forte muraille qui existe encore partiellement. La grange dîmière accueillait la dîme, le blé, le chanvre et les fruitages, ainsi que le droit de charroi, de porçage, de vinage et de roselières.

LOGIS DE BILLY

Parce qu’il possédait la terre de Billy, un paysan de Rots fut dénommé « de Billy » vers 1550, nom qui se perpétua. En 1760, l’un de ses descendants fait élever, face à la ferme de Billy qui existe encore, une élégante demeure toujours intacte appelée Logis de Billy. Un membre de la famille Touchet de Courcelles l’achète à un sieur de Billy. Puis un autre de Touchet la vend en 1772 à Léonor Cahrles Radulph de Tessy. Depuis près d’une quinzaine de propriétaires se sont succédé, y compris entre 192 et 1929, lévêché de Bayeux. La propriété vient d’être restaurée par le comte et la comtesse Guy de Leusse. La chapelle n’existe plus. Le Logis se situe rue de l’église.

MAISON A LA TETE DE BOEUF

Le patrimoine architectural de Rots, constitué aussi bien de nobles demeures que de ncorps de ferme typiques, est très diversifié. La plus pittoresque des demeures du village est la maison dite de « la tête de bœuf » : son fronton central est décoré d’une tête de bœuf grandeur nature sculptée dans la pierre. La maison a longtemps été une auberge et un relais de diligence. La tradition rapporte que Louis XVI y aurait fait halte le 22 juin 1786 lors de son voyage à Cherbourg. Le bâtiment actuel abrite une ferme. Elle est située route de Bretteville.

STELE DU 46ième COMMANDO

Celle-ci se situe chemin des Champs Barbey. Le 11 juin 1944, les Canadien anglais du Queen’s own rifles sont remplacés par la 46ième compagnie de commando, rattachée à la 8ième brigade canadienne dont fait partie le régiment de la Chaudière, qui occupe la localité le 12 au soir. Les fameux bérets verts du 46ième commando du Royal Marines ont été les grands artisans de la libération de Rots.

Pour cette cache, rendez-vous à l’église

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr crgvg pbva!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)