Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous : Le nom de la cache posée commencera par "Communes du Calvados : " suivi du nom de la commune du Calvados où elle est située
Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
- Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
- La cache doit être posée dans une commune du Calvados non encore répertoriée (il y a 706 communes dans le Calvados).
- Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache .
Cette série est une idée d’Atmo Studio.
Elle a été initialisée dans le calvados par Arnodraig The Devil.
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BRETTEVILLE L’ORGUEILLEUSE
Bretteville l’Orgueilleuse, canton de Tilly sur Seulles, Arrondissement de Caen, 6,2 kilomètres carrés, 2400 habitants en 2007.
Origine du nom: du latin brittus, « breton », et du latin villa, « domaine rural ». Les habitants se nomment les Brettevillais
HISTORIQUE
Lors de travaux routiers en 1996, des vestiges néolitiques et gaulois, ainsi que 900 pièces de bronze ont été mis au jour sur plusieurs sites de la localité. L’occupation gallo-romaine du territoire est attestée pour la période du Ier au Vième siècle. Une voie romaine reliant Vieux et Bayeux, rejoint Bretteville à l’est après avoir traversé Norrey. La trace de cette voie se perd ; elle suivait probablement la direction de l’ancienne route parallèle à la RN 13 actuelle pour gagner Bayeux par Saint Exupère. En 1842, un vase contenant près de 2000 pièces de monnaie du IIIième siècle a été découvert sur le site, ainsi que des fragments d’amphores, de poteries et de tuiles à rebord. Des substructions de villa gallo-romaine sont localisées en 1988. La plus ancienne mention de Bretteville apparaït e 1077, sous la forme de Brittivilla dans la charte constitutive de l’abbaye Saint Etienne de Caen. L’origine de la seconde composante du nom, Orgueillosa en 1078, ou Superba au XIIIième siècle, n’est pas élucidée, « orgueilleux » pouvant aussi signifier « hauteur ». La qualificatif est transformé même en « argileuse » au XVIIIième siècle. En 1731 une forteresse est signalée sur le territoire de Bretteville. Son emplacement précis est inconnu. Le 7 juin 1944, la ville est libérée par les Regina Rifles canadiens, qui repoussent également les jeunes SS de Kurt Meyer au cours d’une bataille de chars mémorable dans la nuit du 8 au 9 juin.
EGLISE
La tour de l'église, qui date des XIIIième et XIVième siècles, est surmontée d'une flèche octogonale élancée, reconstruite après 1944. L'aspect du clocher fait référence, sans être la copie, à celui de l'église Saint Pierre de Caen. Le choeur, peu élevé, date des débuts de l'art gothique. La date de la construction de l anef est incertaine. Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de Saint Etienne de Caen depuis 1082.
CHATEAU DE LA MOTTE
Un rapport du bailli de Caen signale une construction féodale à Bretteville en 1371. A partir de la fin du XIVième siècle, le château dela Motte est au centre du territoire, notamment grâce à la famille brettevillaise des Perrotte. Charles VII, puis François Ier, Henri II et Henri IV y sont venus en visite. Au cours de la seconde moitié du XVIIIième siècle, à l'initiative de Jean de Cairon, l'ancien manoir fait place à la bâtisse actuelle, restaurée après la Seconde Guerre mondiale par l'architecte Caennais Bertrand Goupil. Le château appartient depuis 1984 à la Société Nouvelle d'Equipement du Calvados.
PORTAIL DE L’ANCIEN NOTARIAT
Durant la seconde moitié du XVIIIième siècle, plusieurs logis sont construits à Bretteville, comme le manoir des Cèdres, vers 1745, où se rendent le comte d'Artois, frère de Louis XVI et, plus tard, le futur Charles X. Appelé au jourd'hui "ancien notariat", le château reste, avec d'autres demeures, l'un des principaux jalons de l'ancienne route royale.
CADRAN SOLAIRE
Celui-ci date de 1850 et se situe rue de Caen proche des feux tricolores. Le cadran se trouve sur la façade d'un bâtiment du XIXième siècle. Il est calculé pour 49°11 de latitude et 2°50 de longitude ouest de Paris. Sinistré en 1944, il est restauré par un lycéen de Caen, Michel Quesnot, pendants les vacances scolaires de juillet 1968.
STELE CANADIENNE
L'inscription "Bretteville n'oublie pas" est gravée sur une stèle, située en face du monument aux morts de Bretteville, et érigée en mémoire des soldats canadiens qui ont libéré la ville en juin 1944. Une autre plaque, placée rue de Cardonville, évoque les combats meurtriers, terminés à l'arme blanche, qui se sont déroulés autour de l'usine à lin et dans la ferme de Cardonville.
Pour cette cache, rendez-vous place des Canadiens