FTF : Une Fée
L'église de Serquigny
L’église de Serquigny dont la première construction date de la seconde moitié du XIè siècle et ne comprenait alors que la nef actuelle, un choeur qui s’inscrivait entre les quatre colonnes qui soutiennent aujourd’hui la tour clocher et une abside qui devait être à chevet plat. Au XVIè siècle, la famille d’Archey fait édifier une chapelle seigneuriale au nord du choeur rattachée à la nef est dédiée à Sainte Anne, au choeur et à l’abside par trois arcades en plein cintre.
Pour l’histoire, le 14 septembre 1515, Charles d’Archey, seigneur de Serquigny, panetier et échanson du roi François 1er, avait été fait chevalier par le monarque. L’honneur qu’il en avait ressenti l’avait incité à faire édifier dans l’église de sa paroisse, une chapelle seigneuriale digne de son nouveau rang.
Le mur du Nord est repris en sous oeuvre pour être remplacé par deux grosses colones cylindriques. En 1869/1870, l’église de Serquigny fait l’objet d’un nouvel agrandissement. Il s’agissait de doter l’édifice d’une chapelle.
Le portail occidental est le seul élément architectural qui remonte à l’époque de la construction de l’église.
Le clocher, carré en pierre de taille est surmonté d’une flèche octogonale. Le premier étage de la tour, aujourd’hui dissimulé par les toitures, date du XIIIe siècle.
A l’intérieur du clocher, trois cloches en bronze remplacent probablement celles, plus anciennes fondues à la Révolution.
- Marie Ambroise, fondue en 1807
- Ernestine, Marguerite, fondue en 1872
- Amédée, Blanche, fondue en 1878
Le mobilier :
un orgue date des années 1889/1890, il comporte deux claviers et 54 notes, un pédalier de 17 marches et 14 jeux. Deux vitraux du XIXe siècle représentant Saint Pierre et Saint Paul.
Un retable représente l’éducation de la Vierge par Sainte Anne, Sainte Apolline, Saint Laurent et Dieu le Père. Le Christ est en bois sculpté du XVIIe siècle.
Les trois vitraux de la face nord réalisés à partir de 1561 sont particulièrement remarquables.
Sources : confluence, amis des monuments et sites de l’Eure, septembre 2005