Pensez à bien remettre le trésor au fond de la cache , et bien refermer l'entrée , sa survie en dépend.
Situé sur la commune d'Epinay, aux limites de Savigny et de Longjumeau, peu de spinoliens connaissent le Domaine de Sillery qui couvre 30 hectares entre la rive gauche de l'Yvette et l'autoroute du Sud.
Sans remonter à ses origines, au début du quatorzième siècle, cette propriété a eu son plein développement en 1860 lorsque M Riant, notaire à Paris, en fit l'acquisition et entreprit sa transformation radicale. C'est de cette époque que datent le château actuel, le parc et l'aménagement très complexe des pièces d'eau qu'il abrite.
En 1873, Sillery est vendu à M Petit, bourgeois aisé, très introduit dans les milieux influents de la capitale, qui sut donner à la propriété un éclat particulier jusqu'à sa mort en1898. Bien entretenu jusqu'en 1914, elle fut complètement délaissée pendant les années de guerre.
En 1918, elle est acquise par une association franco-britannique qui en est toujours propriétaire. Cette association à but non lucratif, la Franco-British Colony For Convalescents (qui donnera naissance à la COLONIE FRANCO-BRITANNIQUE DE SILLERY ) est née de la volonté de familles françaises et anglaises de secourir des enfants éprouvés par ce premier conflit mondial.
Très vite, il lui apparut que la jeunesse avait souffert plus qu'on ne le pensait de ces dures années et que la tuberculose qui la guettait devait être combattue avec vigueur. Aussi, elle décida d'ouvrir à Sillery un préventorium en liaison avec l'hôpital de Bligny situé à Briis-sous-Forges. Le préventorium fonctionna jusqu'en 1955 sous la direction de Mademoiselle Amélie de Pitteurs originaire de Belgique.
C'est à 50 ans, en 1919, qu'elle accepte avec enthousiasme de créer cet établissement, qu'elle lui donne pendant les vingt années suivantes son plein épanouissement, qu'elle le maintient de 1939 à 1945 dans des conditions très difficiles ; elle le dirige dix ans encore et en 1955, préside à sa transformation lorsque, la tuberculose vaincue, son activité sanitaire n'est plus nécessaire.
A partir de 1955, le préventorium évolue pour devenir en quelques années un centre de réadaptation professionnelle.
En 1972, la Colonie Franco-Britannique ouvre un deuxième établissement à Sillery : l'Externat Médico-Educatif devenu Institut Médico-Educatif (IME).
En 1994, l'IME détache certains de ses éducateurs et en partie, son médecin-psychiatre, pour créer un Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile
(S.E.S.S.D).
En 1997, la Colonie Franco-Britannique ouvre à Athis-Mons un Centre d'Aide par le Travail (CAT)
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