Dans la vallée du Trinquelin, venant de St léger Vauban, après avoir parcouru un long chemin, dans la solitude de la forêt Morvandelle; vous arrivez enfin à "la pierre qui vire".
A l'origine de nombreuses légendes, elle a donné son nom à l' abbaye bénédictine fondée en 1850 par le père Muard. Celui ci recherchant la solitude a fondé au plus profond de la forêt, avec quelques moines; l'Abbaye Bénédictine sous la règle de St Benoit "Ste Marie de la Pierre qui Vire".
La Pierre-qui-Vire a donné naissance à de nombreux monastères tant en France qu'à l'étranger (Etats-Unis, Angleterre, Viêt-Nam, Madagascar, Congo).
Ce massif est constitué de leucogranites à biotite et muscovite et l'amas de pierres posées les unes sur les autres est naturel.
Connu sous le nom de Dolmen il est Composé de plusieurs roches aplaties et à peu près rondes, dont la circonférence est de plus de 12 mètres. La tradition rapporte que la partie supérieure virait sur simple mouvement de la main, d'où ce nom de pierre qui vire.
Elle fut scellée par le Père Muard en 1853 qui y installa la statue de "Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire". Une nouvelle statue remplace l'originale visible désormais dans le narthex de l'église.
De nombreuses légendes sont nées autours de cette pierre, la tradition rapporte qu'elle pivotait, pendant la nuit de Noël, faisant apparaître un fabuleux trésor…
Une autre légende rapporte qu'à l'heure de midi quand le soleil dardait ses rayons sur le dolmen et que l'Angélus sonnait à Vaumarin, la pierre virait trois fois. D'autres voient une pierre druidique, pierre de sacrifice, on parle de Gaulois, d'Eduens, de combats ? quoi qu'il en soit; il semble bien que la pierre oscillait facilement de bas en haut, suite à un mouvement vertical.