A l’origine, en 1837, la « prison » située près du pont de Bernède fait office de château d’eau pour alimenter une fontaine publique installée sur la place de la Garlande.
En raison du cout d’entretien trop onéreux, la fontaine est replacé par un puits creusé conter le mur de la maison Bégué et la municipalité décide alors de donner au château d’eau une nouvelle fonction.
Selon le devis de 1864 et un accord préfectoral de 4867, le bâtiment aurait du être aménagé en un établissement de bains publics. Peut être en raison de dépenses municipales jugées trop excessives sous le mandat de M. J D’Abbadie, ce projet avorte, bien que l’intention première était de « forcer les gens à sortir de la crasse ».
L’immeuble gagne alors son nom de « prison » en servant de chambre de sureté et d’asile de nuit : selon la rumeur publique on y enferme, entre autres, les disciples de Bacchus, les soirs des foires.
En 1903, le local est tout désigné pour produire l’acétylène et permettre ainsi l’éclairage public et privé de Barcelonne du Gers.
Mais en 1933, l’électrification de Barcelonne supprime l’usine à gaz.
Depuis la « prison » n’a plus d’affectation particulière.