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[Ciel de France] Le terrain d'aviation d'Aubérive Traditional Geocache

Hidden : 11/24/2013
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

 


En passant sur la route, entre Reims et Suippes, j'ai aperçu une stèle.
Je me suis arrêtée, et j'ai lu qu'un terrain d'aviation avait existé là pendant la 2nde guerre mondiale
Aussi j'ai mis une cache toute simple, pour le "devoir de mémoire"!



Quelques recherches sur le net m'ont appris cela :
"A l’initiative de l’association Maison-Rouge de Vraux , un hommage solennel a été rendu a Aubérive aux parachutistes de l’armée de l’air française et aux équipages de Fairey-Battle du 218e squadron de la RAF qui, pour les premiers se sont entraînés avant guerre et pour les seconds ont combattu la Luftwaffe depuis ce terrain au printemps 1940.
Une stèle a été inaugurée le samedi 28 septembre 2013 à 10 h 30 en leur mémoire en bordure de la route de Reims à Suippes à hauteur de la commune d’Aubérive sur le territoire de laquelle se trouvait ce terrain précieux qui a été opérationnel de 1937 à 1940. Le maire d’Aubérive, Pascal Lorrain a rappelé que son village dévasté pendant la Première Guerre mondiale avait encore joué un rôle remarqué entre les deux guerres et au commencement de la Seconde. Il a expliqué que les aviateurs anglais qui avaient stationné sur le terrain dont la piste était en herbe, avaient été, pour les officiers logé dans les familles du villages et pour les sous-officiers et aviateurs dans des greniers et des granges aménagés.
Les aviateurs du 218e squadron sont arrivés le 2 septembre 1939 tandis que ceux du 103e étaient stationnés dans un bourg voisin à Bétheniville. Le terrain utilisé avait été exproprié aux cultivateurs de la commune en 1935 et s’étendait sur une superficie de 85 hectares. Le terrain avait été nivelé avant que les agriculteurs du village d’Aubérive y sème de l’herbe. La plupart des équipages du 218 squadron qui ont décollé d’Aubérive pour aller bombarder les ponts sur la Meuse et les colonnes d’invasion de la Wehrmacht sont morts en service aérien commandé. Leurs appareils étaient déjà dépassés et très vulnérables pour les pilotes des chasseurs ennemis qui les prenaient pour cible. Les aviateurs britanniques ont fait leur devoir de manière exemplaire.
L’un des équipages de Fairey-Battle (trois membres ) avait péri au cours d’un entraînement le 13 novembre 1939. Pascal Lorrain a également évoqué les tentes chauffantes installées par les Britanniques et leur souci de s’intégrer à la vie de la cité en participant aux fêtes de fin d’année en 1939, offrant des oranges et des chocolats.
Lorsque le Führer a donné l’ordre aux forces aéroterrestres du IIIe Reich d’attaquer le Bénélux et la France le 10 mai 1940, les bombardiers anglais ont décollé par groupes de quatre depuis Aubérive. Avant l’évacuation des aviateurs d’abord vers la ferme de Moscou puis dans l’Aube et enfin vers Nantes pour qu’ils regagnent le Royaume-Uni, il n’y avait plus que deux appareils et leurs équipages en capacité d’aller frapper l’ennemi.
Un jeune officier de la RAF et sa famille ont participé à ce temps mémoriel. Ils sont venus de la base de Nancy-Ochey où il est actuellement affecté dans le cadre d’un échange franco-britannique. Ses mots à l’égard de ses aînés et de l’hommage rendu par les Français ont été très touchants.
Un autre tranche de l’histoire de l’aviation a été évoquée. Il s’agit des exercices qui ont été accomplis depuis ce terrain par des parachutistes. Le 12 octobre 1937, le Centre d’instruction du parachutisme (CIP) d’Avignon-Pujaut, débute à Reims qui possède alors la plus importante base aérienne de l’Hexagone, un programme expérimental avec des sauts collectifs en altitude et un déclenchement tardif de l’ouverture du parachute. La zone d’Aubérive est jugée propice à ces manoeuvres dirigées par le commandant Frédéric Geille. Le 18 octobre, dix parachutistes réussissent un saut à une altitude de 2 200 mètres. Un drame se déroule malheureusement le 19 octobre 1937 comme le rappelle l’historien Frédéric Lafarge, ancien administrateur du musée de la BA 112 et de l’aéronautique locale, établissement transféré à Bétheny depuis la fermeture de la base: ” Le lieutenant Charles de Raymond Cahusac fera une chute mortelle lors d’un saut avec retard effectué à l’altitude de 6 000 mètres dans le but de battre le record français de chute libre”. Aubérive a aussi été le terrain de prédilection d’entraînement du 601 Groupe d’infanterie de l’air (GIA) qui le 11 octobre 1938 à l’occasion de la visite effectuée par l’air chief marshal Cyril Newall, chef d’état-major de la RAF et de Guy de la Chambre, ministre de l’Air a effectué un saut collectif avec 78 parachutistes dans le pays rémois.
Un dépôt de plusieurs gerbes a été effectué devant la nouvelle stèle en marbre qui rappelle ces temps d’histoire et cela par des adultes et de petits enfants dans le cadre d’une volonté d’associer toutes les générations à ce moment intense. Depuis son Tiger-Moth, des années Trente, Marie-France Maigrot, la veuve de Serge Maigrot, toujours présent dans nos coeurs a largué un bouquet en hommage à  tous ces aviateurs qui ont si bien servi leur arme et leurs pays."

Additional Hints (Decrypt)

Qreevèer yn fgèyr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)