L'infanterie est l'ensemble des combattants devant se battre à pied, le soldat étant appelé fantassin. Ces fantassins constituent l’arme la plus élémentaire utilisée par tous les chefs, rois, empereurs, présidents... afin de protéger le peuple.
L’art de se battre à pied s’est tout d’abord transmis au travers des maîtres d’armes, qui dispensaient leurs savoirs à l’élite. Puis au fil des siècles des écoles ont vu le jour afin de former les masses.
L'école d'application de l'infanterie est créée en janvier 1946, à Auvours (Sarthe). Elle a alors pour but la formation de spécialiste des jeunes officiers sortant de l'école spéciale militaire interarmes Saint-Cyr. Elle a ensuite déménagé vers Coëtquidan, en 1948, puis Saint-Maixent, en octobre 1951 où elle assure alors la formation des officiers élèves de toutes origines statutaires (officiers d'active de l'ESMIA, anciens sous-officiers accédant à l'Épaulette, élèves officiers de réserve) ainsi que des sous-officiers d'active.
En janvier 1955, une nouvelle unité d'instruction voit le jour pour s’occuper du perfectionnement des connaissances des futurs chefs. Elle fusionnera ensuite avec l’école historique en août 1967, à Montpellier.
À la suite de la réforme de la carte militaire, décidée en 2008, l'école d'infanterie a déménagé à Draguignan à la rentrée 2010.
Aujourd’hui, l'école organise plus de soixante-dix stages différents (formation générale, formation de spécialité, formations d'adaptation) pour environ 1 500 stagiaires par an. Par ailleurs, environ 500 stagiaires des armées étrangères et des autres ministères passent annuellement à l'école d'infanterie pour y acquérir de nouvelles connaissances et/ou savoir-faire.