La forêt de Haye est un vaste espace arboricole avec une dominance de chênes, de frênes, de charmes et d'érables et très peu d'épinettes. Son nom semble venir du mot celte « Hag » qui signifie forêt.
Les premières traces d'habitations et d'exploitations datent des gallo-romains au Ier siècle après JC.
La présence de pervenches est souvent indicatrice d'anciens lieux d'agriculture ou d'habitations contrairement aux orties qui indiquent souvent l'endroit où les déchets organiques étaient laissés. Dès le moyen-âge, le massif est exploité grâce à ses arbres fruitiers, son fer et son charbon et bientôt sa surexploitation entraîne la formation d'aires de taillis dégradés appelés fourrasses. Les ducs de Lorraine rétablissent une gestion de cette forêt.
Elle devient le cadre de somptueuses scènes de chasse pour Charles III. Ces arbres fournissent aussi à cette époque le bois nécessaire et indispensable pour la création de la ville nouvelle et la construction de nombreux édifices religieux. Un volume important de bois est alors extrait.
Mais, à cette époque, la forêt de Haye sert aussi à protéger Nancy des français, ce massif est un atout défensif majeur. Ce rôle est renforcé après la défaite de 1870. En 1951, 520 ha sont cédés à l'OTAN pour la construction d'une base américaine.
La quatrième partie de ce parcours permet de découvrir les fonds de Clairlieu qui regroupe un ancien chemin du Moyen-Age servant à l'exploitation du bois et aussi les anciennes terres de L'Abbaye de Clairlieu.
Pour cette étape, il est bien de réviser le VTT et les Jeux Olympiques.
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