Au temps de sa splendeur, Avaricum (Bourges) était alimentée en eau par plusieurs aqueducs, dont le plus long faisait 42 kilomètres. Il captait les eaux de la fontaine de Traslay (commune d'Ourouer les Bourdelins), et la conduisait jusque dans Bourges en suivant une pente continue de 0,6 mm par mètre, soit un dénivelé de 25 mètres environ.
L'aqueduc était souterrain sur la plupart de son parcours, il faisait des lacets pour épouser les courbes de niveau, mais devait parfois couper un vallon à l'air libre pour raccourcir la distance. Les ingénieurs romains avaient fait creuser une tranchée; la maçonnerie était construite à l'air libre, et la terre replacée au-dessus de la voûte de l'ouvrage,
à certains endroits, cette dernière était à fleur de terre, et les labours finirent par en déchausser les pierres, laissant ainsi une trace rectiligne dans les champs.
Une voie Romaine que l’on appelle aussi « La Chaussée de César » permettant de relier Avaricum (Bourges) à Lugdunum (Lyon) suivait l’aqueduc par endroit et précisément ici sur le lieu de la cache : C’est probablement de là qu'est née la légende affirmant que les voies romaines étaient doublées d'un souterrain...
Une noix est sans doute tombée du sac d'un marchand Romain...