Une série de cache empruntant le GR 94 pour vous faire découvrir la vallée du petit Buech en passant par le sentier des bans, les ruines du hameau de Berthaud jusqu'à la Chapelle de la Crotte dédiée à Sainte Roseline. Cette randonnée représentant environ 12 kilomètres en totalité, sera praticable dès le printemps jusqu'au début de l'automne, nous sommes à une altitude de plus de 1100 mètres.
Ce panorama grandiose vous offrira une vue sur le Pic de Bure, la montagne de la Plagne et le col de Rabou point de passage vers le Dévoluy.
Bien que cette randonnée offre un passage abrupt sur la vire, les enfants peuvent très bien y marcher, le chemin est assez large et n'offre pas de difficulté particulière par temps sec, pourvu que l'on fasse attention.
Vous devrez franchir le petit Buëch à gué, aucun pont ne se trouve dans ce secteur, et selon la période vous devrez trouver un passage plus ou moins propice.
Un marquage bleu tout au long du chemin vous permettra d'arriver jusqu'à la chapelle, ne le perdez pas de vue après le franchissement du petit Buëch.
Vous devrez également franchir le torrent de la Crotte pour accéder à la chapelle.
Les sept caches du parcours ne présentent aucune difficulté et ne nécéssitent aucune prise de risque
Bon Géocaching à vous et profitez bien de ces endroits encore préservés.
RABOU
Perché sur un promontoire rocheux, le village de Rabou (79 ames) domine la vallée du petit Buëch. Ce village était jadis entouré de murs dont il ne reste, çà et là, que quelques vestiges épars. Une partie d'une des portes datant du XIVe siècle est encore visible dans le village. Rabou, fréquenté par les nombreux randonneurs empruntant les GR 93 et 94, offre le spectacle étonnant de son église dominant un abrupt impressionnant. Pour débuter la randonnée vous devrait traverser le village et stationner sur le parking ou s'achève la route.
SENTIER DES BANS
De Rabou à Berthaud, un chemin muletier se faufile sur 4 kilométres dans le falaises dominant les gorges du Petit Buëch. Son nom évoquerait les bancs de roche, dont il utilise les rares saillies pour s'incruster dans la montagne. Creusé et entretenu par les habitants des hameaux de Bertaud, Luvie et la Grangette il constituait l'unique accès, et la protection de la vallée du petit Buëch en reliant Rabou à Chaudun. Lien vital avec la vallée, le sentier des Bans était par endroit pavé de pierres pour tenir le terrain et permettre le passage des bêtes de somme. Vers 1840, il fut renforcé par les locaux, mais le travail était périlleux, et les hommes s'encordaient pour refaire les murs de soutènement. Au 19ème siècle, le facteur y faisait sa tournée journalière et portait le journal destiné au maire et à l'instituteur de Chaudun, l'hiver interrompant le service lorsque l'itinéraire devenait trop dangereux. Les troncs exploitées dans le bois du Chapitre ne pouvaient y circuler et c'est par les airs (câble) ou les eaux (flottage) qu'ils rejoignaient la vallée.
L'isolement et les difficultés de vie dans ces montagnes ont conduit au départ définitif de ses habitants. Aucune voie carrossable n'y a été tracée, et les randonneurs découvrent aujourd'hui ce sentier grandiose, invitant à la découverte des paysages et la mémoire des lieux.
RUINES DE BERTHAUD - CHAPELLE DE LA CROTTE
Au hameau de Bertaud, site grandiose au pied du Pic de Bure, fut édifié en 1188 par les largesses de quelques seigneurs des environs un couvent de Chartreusines (aujourd'hui encore lieu de pèlerinage le premier dimanche de juillet, en hommage à Sainte Roseline). Ce monastère fut brûlé entièrement en 1488 et les religieuses allèrent se réfugier à Durbon, commune de Saint-Julien-en-Bauchene, où existait un couvent de chartreux.
Il ne reste plus des anciens bâtiments de la chartreuse de Berthaud que la voûte de l'ancienne chapelle nommée la Crotte. Elle est à plein cintre, en beaux matériaux bien appareillés, avec arcs-doubleaux soutenus par des consoles. Tout autour on voit des traces de murailles et sur la rivière de Buëch les restes d'un pont. Tous ces monuments datent du XIIIème siècle. La chartreuse de Berthaud a porté le nom de Sancta Maria de Aurosa, emprunté à la montagne d'Aurouse qui la dominait. Les archives de cette communauté sont conservées en grande partie dans celles des Hautes-Alpes; elles y ont été transférées en même temps que celles de Durbon auxquelles elles avaient été réunies au XVIème siècle.