Le Thermalisme
Cette cache s’inscrit dans la série des caches d’Uriage
Dès le premier siècle de notre ère, se développent en Gaule de nombreux établissements thermaux romains, dont ceux qui utilisent les sources pour soigner et guérir.
Lieux de détente, de soins du corps, d’activités sportives et de rencontre, les thermes remplissent de multiples fonctions sociales qui font de la pratique des eaux un véritable art de vivre. Les stations thermales sont aussi des lieux de culte rendu aux divinités protectrices des eaux.
Depuis l’Antiquité, les vertus curatives de l’eau d’Uriage sont connues.
Lors des fouilles archéologiques du XIXème, des vestiges gallo-romains ont été retrouvés : plusieurs grandes piscines sur système de chauffage ont été dégagées, mais aussi des aqueducs, des statuettes de bronze et de curieux ex-voto en plomb, témoins d’un culte à Vulcain, dieu protecteur des eaux.
La cité thermale d’Uriage n’a jamais fait l’objet de fouilles complètes. L’ensemble des vestiges se situent probablement en amont de l’hôpital rhumatologique comme l’indique le totem thématique placé sur le parking.
Uriage possède 2 sources : l’une ferrugineuse, l’autre sulfureuse et saline.
L’eau d’Uriage est à température constante (28°C), aseptique et isotonique. Elle est préconisée en eau de boisson, douches, injections, inhalations, pour toutes les affections dermatologiques, rhumatismales et respiratoires.
Dès la Révolution on retrouve trace d’un établissement thermal.
Joseph Brun, fermier aux Alberges remarque les bienfaits de l’eau d’abord sur les animaux, et bientôt accueille de façon artisanale les premiers curistes. Son fils lui succède et installe les premières baignoires dans un bâtiment de sa ferme transformé en hôtel « Au régénérateur des bains d’Uriage ».
1817 : François Billerey, médecin et inspecteur des eaux en Isère conduit les premières analyses mettant en évidence une eau riche en oligo-éléments (zinc, soufre, cuivre, manganèse, silicium)
1827 : la marquise de Gautheron, propriétaire des terrains et des sources édifie un établissement thermal.
Son neveu Louis de St Ferriol poursuit son œuvre et crée en 1877 la Société Anonyme de l’Etablissement thermal d’Uriage.
1892 : rénovation de l’établissement thermal dans la configuration architecturale actuelle.
Ce n’est donc qu’au cours du XIXème, que le succès des eaux d’Uriage s’affirme.
Avec la construction de la route dans les gorges du Sonnant, l’accès à la station devient plus aisé. En 1893, le tramway à vapeur remplace les diligences.
Dès la fin du XIXème, Uriage est une véritable ville d’eau très fréquentée l’été, accueillant une clientèle prestigieuse. Il est de bon ton d’aller « prendre les eaux ».
Une politique d’agrandissement et d’embellissement est menée.
Les hôtels, des villas et autres structures d’accueil se multiplient, de nombreux commerces se développent. Outre le Casino, un éventail de distractions est proposé aux curistes : représentations théâtrales, excursions en voiture ou à dos de mulet, locations des premières bicyclettes, courses hippiques au golf.
Uriage connait son âge d’or. En 1914, Uriage est une véritable ville thermale recensée comme la première station du Dauphiné.
Très à la mode et prisée dans les années 1920, la station connait un fort déclin avec la crise économique de 1930 et la seconde guerre mondiale mettra un terme au succès de ce thermalisme pendant plus de 30 ans.
Désormais les cures s’adressent à des malades dont les soins sont pris en charge.
En 1964, le projet d’un hôpital en rhumatologie est réfléchi.
La première pierre est posée en 1975 sur l’emplacement des thermes romains. Il ouvre ses portes en 1977, relançant ainsi l’activité thermale.
En parallèle, les installations des thermes sont rénovées.
Le site de production « Uriage » s’installe sur les lieux de la source.
Uriage est à ce jour, la 3ème station thermale en France en soins dermatologiques.
Pour accéder à la cache, garez-vous sur le parking de l’hôpital. Arrêtez-vous un instant au totem qui explique l’organisation des thermes romains. En contrebas, quelques dalles et bordures sont encore visibles.
Grimpez ensuite le sentier jusqu’à trouver l’entrée du captage romain. Vous cherchez une petite small (7*4.5*4.5) contenant quelques objets à échanger un logbook et un crayon.
Veillez à BIEN REMETTRE le cache du container du BON CÔTÉ, dans le SENS LOGIQUE et ADAPTÉ, il en va de la survie de la boîte.