On ne possède aucun renseignement documentaire sur l’origine et sur l’histoire la plus ancienne de l’église Saint-Jean-Baptiste du Bourdalat, dite aussi anciennement « de Maucap » – de Malocapite (de la Mauvaise Tête) –, du nom d’un lieu élevé situé à quelque 500 m au sud-est. Mais l’examen de l’édifice montre que, dans son premier état, que l'on peut dater du xive siècle, il devait se réduire à une vaste salle rectangulaire, sans doute terminée à l'est par un simple mur plat, et tout entière construite en moellons irréguliers mais disposés de manière assez soignée. Dès le siècle suivant, cette église a été prolongée à l'ouest par une tour construite en moyen appareil régulier et comportant un rez-de-chaussée carré couvert d'une voûte d'ogives, un premier étage de même plan, et trois étages de plan octogonal ; le passage du carré à l'octogone est assuré par des trompes de briques lancées aux angles du premier étage.
Un mobilier d’une importance et d’un intérêt exceptionnels
La grande qualité des nombreux éléments de mobilier antérieurs à la Révolution qui subsistent étonne. Au-delà de l'aisance financière de la fabrique, attestée en 1756 lors de la visite pastorale effectuée par Mgr de Sarret de Gaujac, on peut penser que leur présence s’explique par la personnalité des seigneurs du lieu : depuis 1639 en effet, les seigneuries de Montégut et de Bourdalat appartenaient à la première famille de l'aristocratie landaise, les Poyanne, qui étaient manifestement en mesure de s'assurer les services d'artistes de talent et au fait des courants esthétiques. Plus d'info ICI
Pas de stylo dans la boîte. N'oubliez pas le vôtre
la cache est un tube de 2.5 cm x 5 cm
Parking N43°50.363 W000°12.552