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Un acte de résistance Traditional Geocache

This cache has been archived.

benoit35: la cache semble avoir disparue, je laisse la place à un autre joueur

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Hidden : 5/25/2013
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Les informations historiques suivantes sont extraites du livre « Histoire d’Acigné et de ses environs » d’Alain Racineux avec l’aimable autorisation de l’auteur.

Au cours de la seconde guerre mondiale, la résistance s'organisa surtout à partir de 1943. Une de ses premières manifestations à Acigné eut lieu en Juillet 1943.

Victor Pannetier était né en 1906, le 11 novembre. Il tenait un magasin de cycles et motocycles à Acigné, place de la mairie. Marié, il était père de quatre enfants. Victor Pannetier était l'un des quatre membres du parti communiste français à Acigné pendant la guerre. Il avait réussi à trouver un travail d'entretien et de réparation des motos à la Feldgendarmerie de Rennes, où il espionnait l'occupant. Il avait quitté son magasin d'Acigné en 1939 et habitait une maison au Val Froment, en Noyal-sur-Vilaine. Pendant ses loisirs, il s'occupait de cyclisme. Il avait fait trois fois Paris-Rennes en vélo.

Victor Pannetier connaissait quatre des vingt cinq fusillés du 30 décembre 1942 à St-Jacques-de-la-Lande. Il les avait prévenus de fuir avant leur arrestation mais ils avaient voulu revoir leurs femmes et s'étaient fait prendre, car leurs maisons étaient surveillées.

Une vengeance se mûrissait. Victor Pannetier apprit que deux trains de permissionnaires allemands allaient se croiser au Haut Sévigné, à la limite entre Noyal et Cesson, dans la pente après le passage à niveau. Cet endroit se trouvait à 1,5 km de son domicile.

Dans la nuit du 9 au 10 juillet 1943, Victor Pannetier fit le guet avec Louis Petri, responsable départemental FTP. Plusieurs maquisards étaient venus. Ils déboulonnèrent les rails en les orientant vers l'intérieur de façon que les deux trains se percutent.

Ce fut un gros coup. Les deux trains déraillèrent, les deux locomotives furent très endommagées dont une rendue inutilisable. Il y eut huit morts, trente blessés graves et cinquante blessés légers. Un rapport de l'Abwehr précisa que ce fut le sabotage ayant entraîné le plus de victimes en Ille-et-Vilaine en 1943.

A cause de la censure et de la volonté allemande de minimiser la gravité de l'attentat, l'événement ne fut pas relaté, mais les journaux publièrent un avis à la population signé de la police allemande le 12 juillet. Une "tentative" de sabotage était évoquée sur le parcours Noyal-Rennes. En conséquence, l'arrondissement de Rennes était condamné à payer une amende de 2 millions de francs sous trois jours, et les cinémas rennais devaient être fermés pendant trois jours. Suite à l'attentat de Sévigné, les hommes d'Acigné furent réquisitionnés pour garder la ligne de chemin de fer la nuit, à tour de rôle. L'organisation en avait été confiée à la mairie. Trois hommes devaient partir de Noyal vers le Haut Sévigné et trois autres de Noyal vers Brecé en martelant la ligne. Les équipes effectuaient l'aller-retour toute la nuit.

L'image suivante est extraite du livre « Mémoire en Images Acigné » d’Alain Racineux avec l’aimable autorisation de l’auteur.


Aucune garantie n'est donné sur le lieu où a été prise cette photo, en revanche la cache se trouve bien à proximité du lieu de l'attentat.

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