Le transport aérien
La mise en service du TP Max au départ de la carrière de Maxéville commence en 1927. Il est équipé de 800 bennes de 900 kilos espacées de 45 mètres chacune. Il va transporter 4500 tonnes de calcaire par jour à la vitesse de 9 km/h.
Les pylônes d'une hauteur de 20 mètres sont espacés tous les 100 mètres. Ils comportent 4 poulies côté bennes chargées et 2 poulies côté bennes vides. Certains sont renforcés et les poulies sont jumelées, on appelle ces pylônes des "Octo".
L'installation, longue de 18 km, véritable prouesse technique pour l'époque est la plus longue d'Europe. Traversant 8 territoires communaux, elle va transporter environ 55 millions de tonnes de pierre à chaux pendant 60 ans.
Extrêmement fiable et rentable, le TP Max ne connaîtra que deux ruptures de câbles durant sa longue existence et sa conception initiale sans aucune modification majeure sera un succès.
En 1983, un défaut de câbles, sur la section bennes vides de la côte d'Essey-les-Nancy, va entraîner la chute de 200 bennes, occasionnant d'importants dégâts matériels uniquement.
L'encerclement urbain du TP Max ainsi que d'importants investissements pour la carrière vont décider Solvay à quitter le site maxévillois au profit de l'exploitation d'une carrière à Saint Germain-sur-Meuse.
La Carrière de Maxéville et le TP Max cesseront leurs activités en juin 1984.
Depuis 1984, le rail prend le relais pour assurer le transport du calcaire depuis St Germain-sur-Meuse, distant de 60 km de Dombasle.
[source documentaire : le coin des Becs Salés]
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