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Le patrimoine d'Argenteuil #6 Traditional Geocache

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Team Lutinor: fin de l'histoire

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Hidden : 3/2/2013
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Même s'il est difficile de le croire Argenteuil fut une commune agricole assez renommée grâce à son vin , ses asperges et ses figues , ce qui constitue son patrimoine naturel




A travers champs, l'été, Argenteuil C Monet

Comme dans toute la France, la culture du vin arrive dans le Val-d'Oise avec les Romains (vers le IVe siècle). Plus tard ce sera l'abbaye de Saint-Denis, propriétaire des domaines de la butte, qui encouragera la production intensive de vin : les moines ont besoin de vin pour dire la messe mais aussi pour boire car à l'époque, les seules boissons saines sont alcoolisées : jusqu'à la fin du XIXe siècle, du reste, on se méfiera de l'eau, boisson vectrice de problèmes intestinaux ou de maladies graves telles que la dysenterie, la fièvre typhoïde ou le choléra (la meilleure connaissance des germes, le traitement de l'eau au chlore et l'amélioration des réseaux d'évacuation des eaux usées et des égouts finiront par rendre l'eau moins dangereuse...).

Ce que les moines ne boivent pas, ils le vendent sur le marché de Saint-Denis et peu à peu les coteaux de la butte de Cormeilles sont un des grands fournisseurs en vin de Paris et, surtout, de la Normandie et du Nord, qui n'ont pas de production.

Aux XIIe et XIIIe siècles, les vins d'Argenteuil ou de Pontoise étaient les vins que buvait le roi ou que ce dernier envoyait comme cadeaux diplomatiques. Quelques siècles plus tard, ils seraient notoirement connus comme de très mauvais vins.

En 1577, les vins d’Île-de-France sont jugés de qualité trop faible et sont interdits d'entrée à Paris où l’on boit plus volontiers des vins de Loire ou d’Yonne.

Paradoxalement, cela rendra le vignoble francilien très prospère : sous Henri IV, les tavernes se multiplieront en banlieue, attirant les Parisiens en masse, car les vins consommés à Paris étaient excessivement taxés à leur entrée dans la capitale et coûtaient trois à quatre fois plus cher. C’est en 1682 dans le vignoble d'Argenteuil que l’on note pour la première fois parmi toutes les dénominations désignant les vins clairs, l’apparition du terme vin rosé.

À la veille de la Révolution, la ville d’Argenteuil dédie près de 1 000 hectares de son territoire à la culture du vin : c'est, en fait, la plus grande commune viticole de France. Toutes ensemble, les villes voisines de Cormeilles-en-Parisis, La Frette-sur-Seine, Herblay, Franconville et Sannois en font autant, au total, les coteaux de la butte de Cormeilles produisent un peu moins de la moitié du vin val-d'oisien. Et le Val-d’Oise, aussi étonnant que cela puisse paraître à présent, était un producteur viticole considérable.

Pendant les États-Généraux de 1789, les habitants de Cormeilles réclament que leur vin ne soit plus taxé à Paris, avançant comme argument pour mériter une telle faveur le fait que… leur vin était de mauvaise qualité !

Après la Révolution, la France subit des disettes importantes : bon nombre des exploitations viticoles du Val-d'Oise devront se mettre à produire du blé. Sous l’Empire, les vignes reviendront sur la butte, mais seront vite affectées par des maladies cryptogamiques et par la concurrence des vins de la France entière : le chemin de fer arrive et permet les transports de marchandises sur de longues distances.

Pendant la guerre de 1870, l’ouest de Paris sera investi en masse par les Parisiens qui viennent profiter de leur dimanche à Argenteuil (entre autres) car la capitale, occupée par les Prussiens, est interdite de vin (on n’y boit que de la bière). L’occupation ne durera pas longtemps mais les Parisiens auront pris l'habitude du dimanche à la campagne, favorisé par le chemin de fer. On vient boire dans les guinguettes du bord de Seine ou, directement chez l’exploitant « à l’heure » (on boit autant que l’on veut, pour une somme payée d'avance, pendant une heure). Ce sera l’âge d'or d'Argenteuil ou de Chatou et la dernière époque de production de vin sur la butte de Cormeilles : quelques années plus tard, le phylloxéra ravagera les vignes de la France entière. Certaines régions s’en remettront, pas l’Île-de-France. À Argenteuil, on cherche à sauver les meubles en plantant du Gamay, mais ce raisin n'est pas adapté au climat et le vin produit est parfois si mauvais qu'on le surnomme le « cramponne-toi-au-bord-de-la-table » (ou encore « Piccolo « ou « Picolo », d’où est venu le terme argotique « picoler » ).

Pendant les années 1960 et 1970, la commune d’Argenteuil s’est peuplée de manière accélérée, réduisant peu à peu la place dédiée aux cultures. Bien que l'habitat soit moins dense à Cormeilles, Sannois ou La Frette, communes où le mouvement aura été le même et où peu à peu l’agriculture a laissé la place aux cités pavillonnaires. À partir des années 1980, les habitants de ces communes se sont rendu compte de ce qu’ils avaient perdu et quelques initiatives ont vu le jour : la ville de Sannois ou celle d’Argenteuil se dotent de «vignes municipales» cultivés par les services espaces-verts des municipalités - Argenteuil, d’ailleurs, vient de reprendre en main l’exploitation de Jacques Defresne, seul vigneron de la commune pendant les années soixante-dix, dont les enfants ne veulent pas perpétuer une tradition familiale pourtant ininterrompue depuis l’an 1342 !

La vigne actuelle d'Argenteuil, produit chaque année, depuis 1999 une cuvée de pinot noir, ainsi qu'une cuvée de Chardonnay.

Le développement récent d’une viticulture scientifique (qui a permis aux « petits vins » du Languedoc de gagner quelques galons par exemple) pourrait aboutir à l’arrivée d’un vin d’Argenteuil qui puisse se boire sans déplaisir, mais dont la production resterait évidemment anecdotique


Claude Monet - Passage à travers les vignes, Argenteuil






la figue et l'asperge appartiennent au patrimoine d'Argenteuil au même titre que la vigne. Ces deux cultures sont en effet avérées sur Argenteuil respectivement depuis le XVIe et XVIIe siècles.

La culture de l’asperge est avérée à Argenteuil depuis le XVIIe siècle, mais c’est à partir de 1850 qu’elle se généralise.
À la fin du XVIIIe siècle, les désastreuses récoltes de vin poussent les vignerons à étendre et à améliorer les cultures d’asperges en créant de nouvelles variétés.
La plus célèbre, « l’asperge d’Argenteuil », vaut à son créateur Louis Lhérault, l’appellation honorifique de « Parmentier de l’asperge » en référence à Parmentier, premier à expérimenter en 1786 la culture de la pomme de terre en France.
La plantation des asperges, entre les ceps de vigne, procure une riche fumure. Les résultats sont spectaculaires et les asperges atteignent une renommée internationale, obtenant médailles et récompenses aux expositions universelles.
La culture intensive de l’asperge tend à diminuer à partir de 1900, avec l’apparition de maladies et surtout avec l’extension des activités industrielles.




Dès le XVIe siècle, la culture de la figue fut entreprise à Argenteuil.
La superficie des cultures de figuiers (environ 10 hectares) égalait le dixième du vignoble argenteuillais. Les vignerons réservaient généralement une petite surface de 20 à 25 ares qu’ils plantaient de figuiers.
On en trouvait dans les quartiers de la voie des Bans, d’Orgemont et dans les anciens lieux dits « Le Tronc » ou « Vaucelles ».
Sur quelques 91 variétés cultivées, seules quelques-unes étaient commercialisées : la figue dite « blanche d’Argenteuil », variété propre à la ville depuis le XVIe siècle, la figue rouge dite « la barbillonne », et la figue rouge-violette dite « dauphine », toutes deux répandues à partir du XIXe siècle.
La figue fut cultivée à Argenteuil, comme à Cormeilles-en-Parisis ou à la Frette-sur-Seine, jusqu’au début du XXe siècle, mais l’urbanisation et la Première Guerre mondiale mirent fin à l’activité.

Quelques figuiers toutefois se trouvent encore dans des jardins de particuliers, dans les quartiers d’Orgemont-Volembert ou des Coteaux.




 

LA CACHE:



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