Malgré son surnom, cette villa n'a jamais connu la présence de la célèbre Madame « Sans-Gêne », ancienne blanchisseuse devenue épouse du maréchal Lefebvre et passée à la postérité grâce à la pièce de Victorien Sardou (1893).
Il faut plutôt y voir un hommage tardif à la famille Lefebvre, dont les terres centrées sur Pontault-Combault (Seine-et-Marne) s'étendaient sans doute jusqu'aux franges du Plessis.
L'importance historique de cette demeure ne réside d'ailleurs pas là, mais dans « l'insurrection de bonté et de miséricorde » lancée par l'abbé Pierre durant l'hiver 1953-1954, afin de fournir des abris aux familles de sans-logis. La communauté des Compagnons d'Emmaüs achète en 1954 cette demeure et des terrains avoisinants afin de créer la première « cité de la joie » (architecte Pierre DUFAU). L'Abbé Pierre, avec l'aide de Suzanne Renard crée la première communauté de femmes.