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Une chapelle existait à cet endroit depuis longtemps. Le pouillé de Rennes (sous l'Ancien Régime, un pouillé est un registre administratif où sont inscrits les biens et bénéfices ecclésiastiques d'une région) nous apprend que par un acte daté du 4 avril 1630, Perronnelle Levesque, veuve de Mathieu Geslin, sieur de la Chapelière, et leur fils Jean Geslin, sieur de Louvel ont décidé qu'une messe serait dite chaque mardi "dans l'ancienne chapelle de la Chevalerie, sise proche dudit lieu".
Tombée en ruine, elle sera reconstruite en 1878 et dédiée à saint-Armel.
Saint-Armel est né dans le Glamorgan au Pays de Galles en 482. Il fréquenta des écoles monastiques et devint abbé .
Il dût fuir devant l'invasion des Scots à cause des alliés païens appelés en renfort par le roi Vortigern pour les protéger. Ces "protecteurs" s'en prendront aux chrétiens bretons puis deviendront à leur tour des envahisseurs.
D'abord ermite près de Quimper, Saint-Armel créa un monastère à Plouarzel (29229) dans le Léon. Mais il quitta rapidement le monastère pour reprendre sa vie d'ermite.
Il s'installa dans un monastère qu'il fonda au lieu-dit Les Boschauts dans l'actuelle commune de Saint-Armel, au sud de Rennes. C'est d'ailleurs là qu'il mourra le 15 août 552. Le sarcophage conservé dans l'église de Saint-Armel des Boschaux serait la tombe de l'ermite…
D'après la légende, il dompta et chassa un dragon qui dévastait sa région, la forêt du Theil, au moyen de son étole et d'eau bénite.
Ce saint guérisseur est invoqué pour la guérison des animaux, soigner les maladies infantiles et les troubles de la marche.
La chapelle est sur la D29 entre Champeaux et Vitré au croisement de la route Champ de Saint Armel qui mène à La Chevalerie.
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