Anzin-Saint-Aubin est une petite ville française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région du Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Anzinois et les Anzinoises. La commune s'étend sur 5,1 km² et compte 2 742 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 534,5 habitants par km², Anzin-Saint-Aubin a connu une nette hausse de 10,9% de sa population par rapport à 1999. Entourée par les communes de Sainte-Catherine, Marœuil et Écurie, Anzin-Saint-Aubin est située à 4 km au Nord-Ouest d'Arras la plus grande ville des environs. Située à 69 mètres d'altitude, La rivière scarpe est le principal cours d'eau qui traverse la commune d'Anzin-Saint-Aubin.
L'Eglise Sacre Coeur :
L’église d’Anzin Saint Aubin date du XIXe siècle. L’église principale et historique du village est depuis le XIIe siècle celle de Saint-Aubin. La population d’Anzin devenant plus importante, les habitants décident en 1804 de construire leur propre église au croisement de la chaussée Brunehault (rue Henri Cadot) et de la rue des Vaches (rue du 11 novembre). Cette première tentative s’arrête à la bénédiction des fondations. Après quelques différends avec les autorités civiles, l’édifice est construit sur un terrain offert en 1845 par la famille Watelet, le long de la chaussée Brunehault (emplacement actuel). Bénite en 1848, elle est classée chapelle de secours de l’église Saint-Aubin par le roi Louis-Philippe. En 1880 l’abbé Laroche curé de la paroisse l’agrandit et fait construire le clocher. Elle est consacrée en 1885 et dédiée au Sacré-Cœur. De la fin de 1915 à 1918 elle sert d’hôpital pour les blessés français puis anglais qui combattaient sur le front tout proche. Le 26 juin 1915 l’église est touchée par le bombardement, un obus atteint le clocher et un autre le flan gauche de la nef. Ce dernier est réparé dès la fin de la guerre mais le clocher attendra les années vingt. L’église retrouve ses vitraux vers 1930. Son aspect actuel date de cette époque, seul le chœur a été modifié dans les années 1960 pour répondre aux orientations du concile Vatican II.