Rethondes
Rethondes est d'une haute antiquité, son origine paraît être gallo-romaine. On a découvert dans ce village une station de l'âge de bronze ; c'était un atelier de fondeur.
Ce lieu est connu dès le VIIe siècle par le monastère que Saint Drausin, évêque de Soissons, y établit vers 657. Le fondateur y fut inhumé en 674. On réunit son bénéfice dans le IXe siècle, à l'abbaye de Saint Médard à Soissons et ce n'était plus en 893, qu'un prieuré simple, sous le titre de Saint Pierre, dont l'abbé avait la collation.
Une église fut construite au XIe siècle, elle fut dédiée à Saint-Pierre.
Le prieur du monastère avait haute, moyenne et basse justice à Rethondes, dont il était le seigneur féodal. La cure de Rethondes, sous l'invocation de Notre Dame d'août, était conférée par l'abbé de Saint Médard de Soissons.
L'ancien château ou manoir, voisin de l'église, appartient à l'époque de la renaissance.
La tradition fait mention d'un ancien château de Galle qui était au lieu dit le Plat-Port. On y a trouvé des tuiles romaines et des médailles d'argent.
Rethondes vit naître le fameux Rieux Antoine, célèbre capitaine et ligueur fougueux, qui défendit le château de Pierrefonds contre Henri IV. Il fut exécuté à Compiègne en 1594.
Les habitants jouissaient de droits d'usage dans la forêt de Laigue. Ils payaient autrefois pour les exercer une redevance de cent sous au couvent de Sainte Croix d'Offémont, selon des sentences des 3 mars 1598, 22 novembre 1656 et 21 juillet 1691.
Avant la Révolution, Rethondes était du baillage et de l'élection de Compiègne ; en 1790, cette commune fut le chef-lieu d'un canton qui comprenait : Berneuil, Couloisy, Jaulzy, Saint-Crépin-aux-Bois, Trosly-Breuil, Choisy, Plessis-Brion, Montmacq et Saint-Léger-aux-Bois.
Eglise Saint pierre
Église du XIème, modifiée et pourvu d’un nouveau chœur polygonale à cinq fenêtres de l’époque de Philippe IV le Bel. Le reste de l’église est de construction moderne.
Le clocher central supporte une pyramide couverte d’ardoises.
Le 10 novembre 1918
Foch et Weygand sont venus s’y recueillir le 10 novembre 1918. Le vitrail du fond du chœur commémore le 20ème anniversaire de l’Armistice.
Une borne rappelle l'énorme travail des territoriaux pour maintenir en état le chemin vicinal venant de Saint Crépin, pour l'acheminement des troupes et du ravitaillement durant la première guerre.
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