FRANÇAIS: Après avoir trouvé la cache au centre du village de La Palud, prendre la D 123 direction « Les Chauvets » puis à gauche après quelques kilomètres, direction « Le Plan ». Vous arrivez à une route en impasse avec indication d'un « parking à 50m » (voir coordonnées PK). Stationnez-vous près des parcs à moutons et suivez votre GPS, ainsi qu'un itinéraire de découverte pour piétons balisé par le petit berger (photo ci-dessous). Montez au village en ruines pour en faire le tour, sans oublier de noter votre log au passage. Si vous êtes accompagnés d'enfants, attention à ne pas les laisser prendre de risques inutiles en entrant dans les « maisons », et suivez toujours votre guide le petit berger. Historique du village Au XIXe siècle, la commune, dont vous pouvez retrouver l'historique complet sur le site de la Maison des gorges du Verdon, comptait deux écoles. L'isolement n'incite guère les instituteurs à y venir enseigner, et le manque d'assiduité des élèves lasse les plus résolus. Sans se décourager, le conseil municipal réaffirme la nécessité des deux écoles, l'une au chef-lieu, l'autre à Chauvet, " attendu que ce hameau, qui est distant du village d'une lieue, forme à peu près la moitié de la population de la commune ". D'ailleurs, il y a également, pour les mêmes raisons, deux églises paroissiales. La voie qui va de Moustiers à Castellane en passant au pied du village, a été classée " route départementale N° 10 ". Malgré la menace pour l'avenir de la commune, qui n'aura " plus aucun débouché ni sur Moustiers, ni sur Castellane, à moins d'un circuit qui allonge infiniment le trajet ", le service départemental de la voirie finit par détourner ce chemin, et le fait passer, en 1860, par La Palud, parcours plus facilement praticable, surtout l'hiver. Vingt ans après, les conseillers annoncent la mort inévitable du village s'il n'est pas mis fin à l'absence de voies carrossables. Leur avertissement est d'autant plus justifié qu'en Basse-Provence, bénéficiant du développement du réseau routier, du cabotage puis des chemins de fer, le négoce ne trouve plus intérêt aux petits surplus qu'il se procurait dans le " haut pays ", et que l'équipement agricole, dans le Var en particulier, incite les paysans de la montagne, jusqu'alors " émigrants saisonniers ", à s'y installer définitivement. Quand survient la guerre 1914-18, depuis longtemps Châteauneuf n'a même plus de maréchal-ferrant. Or 19 de ses jeunes hommes vont tomber sur les champs de bataille. Pareille hémorragie ne pouvait que décourager les derniers habitants en vidant l'agriculture de ce qui lui restait de forces vives, mais aussi en empêchant pour longtemps le renouvellement des générations. En 1974, un arrêté préfectoral a rattaché Châteauneuf à La Palud par création de deux " communes associées " au sein d'une seule commune. Après la division imposée par le comte de Provence, et qui a duré huit siècles, les deux villages se retrouvent donc à nouveau unis pour accroître leurs chances dans un avenir commun. Néanmoins, ceci n’empêchera pas la disparition de Châteauneuf lés Moustiers. Vous pourrez y voir les vestiges de l'église Saint-Pons. Dans la boite: Logbook - crayon - notice - T.B. panda - mini-loupe - Schreck - pin's
ANGLAIS: After having found the hiding place in the center of the village of "LA PALUD SUR VERDON", to take D 123 direction “Chauvets” then on the left after a few kilometers, direction “the Plan”. You arrive at a road in dead end with indication of a “carpark at 50m” (see coordinated PK). You station close to the sheep pens and follow your GPS, as well as a route of discovered for pedestrians marked out by the small shepherd (photo below). Go up to the village in ruins to make the turn of it, without forgetting to note your log on the way. If you are accompanied children, attention not to let them take useless chances while entering the “houses”, and always follow your guide the small shepherd. History of the village At the 19th century, the commune, of which you can find the complete history on the site of the House of the gorges of the Verdon, counted two schools. Insulation hardly encourages the teachers to come there to teach, and assiduity of the pupils misses it wearies the most solved. Without discouraging itself, the town council reaffirms the need for the two schools, one with the chief town, the other in Chauvet, “waited until this hamlet, which is distant village of one mile, forms about half of the population of the commune”. Moreover, there are also, for the same reasons, two parish churches. The way which goes from Moustiers to Castellane while passing at the bottom of village, was classified “secondary road N° 10”. In spite of the threat for the future of the commune, which will have “any more any outlet neither on Moustiers, nor on Castellane, with less than one circuit which lengthens the way infinitely”, the departmental service of the roadway system ends up diverting this way, and the fact of passing, in 1860, by the Fen, course more easily practicable, especially the winter. Twenty years after, the advisors announce the inevitable death of the village if it is not put an end to the absence of ways suitable for motor vehicles. Their warning is all the more justified that in Low-Provence, profiting from the development of the highway network, of the coastal traffic then railroads, the trade does not find any more interest with the small surpluses that it got in the “highland”, and that the agricultural equipment, in the VAr in particular, encourages the peasants of the mountain, hitherto “emigrating seasonal workers”, to settle there definitively. When the war 1914-18 occurs, for a long time Châteauneuf does not have even any more a farrier. However 19 from its young men will fall on the battlefields. Similar haemorrhage could only discourage the last inhabitants by emptying agriculture of what remained to him living strength, but also by preventing for a long time the renewal of the generations. In 1974, an order of the prefect attached Châteauneuf with the Fen by creation of two “common partners” within one only commune. After the division imposed by the count of Provence, and which lasted eight centuries, the two villages thus find themselves again plain to increase their chances in a common future. Nevertheless, this will not prevent the disappearance of Châteauneuf les Moustiers breadths. You will be able to see the vestiges of the church Saint-Pons there.
