Le circuit des Ponts #2 Traditional Geocache
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Difficulty:
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Terrain:
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Size: 
(micro)
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Le circuit desPonts à La Roche-Bernard :
Un parcours de 4 km environ avec une série de 12 caches indépendantes .
Parking conseillé pour le départ du circuit :
N 47°31.558 - W 002°18.453
La Roche Bernard, chef lieu de canton, se caractérise en Bretagne Sud par son appartenance au Morbihan, tout en étant détachée du département par une frontière naturelle : la Vilaine. Ce fleuve lui apporte charme et histoire. L'histoire des ponts. En effet, de tout temps, les hommes ont cherché à franchir la rivière. La Vilaine, longue de 225 kms, prend sa source à Vitré et arrose les départements de Mayenne, Ile et Vilaine et Morbihan avant de se jeter dans l'Océan à 16 kms en aval de la Roche Bernard, à Pénestin.
Avant les ponts.
Jusqu'en 1840, les traversées entre les deux rives s'effectuent sur un chaland qui emprunte le passage reliant la Roche Bernard aux cales du Guédas. Cette liaison assure les nombreux échanges de marchandises et le transit des hommes entre le Morbihan et la Loire Atlantique voisine.
L'ingénieur Le Blanc est l'auteur de ce magnifique ouvrage d'art, premier prototype de pont suspendu au monde. C'est au lieu dit du Luczot que l'on décide d'implanter l'ouvrage d'un poids de plus de 13000 tonnes. D'une longueur totale de 349,17m, dont 193,17 m suspendu, et d'une largeur de voie de 4,80 mètres, auxquels il faut ajouter les deux trottoirs de 0,6m, le nouveau pont impressionne et attire de nombreux ingénieurs du monde entier. Son élégance, il la doit à ses portiques en pierre de taille et sa robustesse, aux deux câbles de 16 faisceaux de 98 fils suspendant le tablier et aux deux socles de plus de 10 m de haut. Le pont d'une valeur de 1171705 Frs sera inauguré par le préfet le 26 Décembre 1839.
Mais le 26 Octobre 1852, soit 13 ans seulement après sa mise en service, le pont est endommagé par une violente tempête. C'est le phénomène du mouvement ondulatoire de couleuvre qui précipite le tablier au fond dela Vilaine. La " Civelle ", nom donné à l'ancien chaland, reprend alors du service pour assurer la liaison entre La Roche Bernard et le Morbihan. Mais les incidents s'enchaînent jusqu'au 5 novembre de la même année, date à laquelle le bateau connaît une grave avarie qui signe la fin des traversées.
Dans les mêmes temps sont menés les travaux de reconstruction du tablier, permettant le retour à une circulation normale à compter du 23 mai 1853. Le pont résiste aux aléas de la météorologie, mais à chaque tempête , il devient tout de même très dangereux de traverser la Vilaine. Le tablier se balance tellement que les chevaux restent tétanisés, ce qui implique l'arrêt des voitures sur le tablier. Malgré tout, le pont reste d'aplomb jusqu'en 1870. Le 26 octobre de cette année, une partie du tablier est emportée par le vent. Un an plus tard, le 27 septembre, 35 m sont arrachés de l'ouvrage. Le bac retrouve alors son utilité et son activité.
Suite à la demande effectuée en 1882, l'ingénieur Lebert fournira 4 projets de pont, soit 2 ponts suspendus, un pont rigide en arc et à triple articulations. Le dernier des projets jugé moins coûteux voit le jour et est inauguré en septembre 1911. Le magnifique ouvrage traverse la vilaine par ses 350 m de longueur dont 192m au dessus de l'eau à une hauteur de 41m(à mer basse). La voie mesure 5,10m à laquelle il faut ajouté les 2 trottoirs, soit 2m.
Ce pont était très robuste, mais c'était sans compter sur 2 facteurs clés dans sa démolition. En effet, pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), les allemands présents dans la région avaient pour mission de garder la " poche de Saint Nazaire ". Leur prérogative consiste à miner les voies de communication ; Quoi de plus facile qu'un pont pour couper tous les échanges entre les deux rives de la Vilaine. Les explosifs installés, au signal, les allemands n'aurait pas hésiter à faire sauter le pont. Le 15 Août 1944, quelques mois seulement avant la fin de la guerre, un terrible orage s'abat sur la région. La foudre frappe les explosifs de plein fouet et le pont s'affaisse dans la Vilaine. A qui la faute, l'orage ou les allemands… L'énigme ne se résout pas si facilement sachant que les allemands n'ont pas donné l'ordre, ni commander l'explosion du pont, pourtant l'orage n'aurait pas endommagé l'ouvrage sans les explosifs ?
POUR QUELLE RESTE EN PLACE ,REPLACEZ BIEN LA BOITE .
N'OUBLIEZ PAS VOTRE STYLO
Additional Hints
(Decrypt)
Fbhf yr yvreer ra onf .