Une série de caches concoctée pour votre bonheur par :
Traceur_dedo, Philippe30580, OcéanMaster30, Fox30, Polop30 et Goupil30
L' USINE A CHAUX DES ANGOSTRINES
LA CACHE
Veuillez vous rendre au point N 44°07.480 - E 004°14.254 et résolvez l'énigme
Sur la falaise au nord, face à vous, à 2,50 et 3,00m de haut, vous verrez 2 gros nombres gravés dans la pierre.
Vous trouverez la cache finale au point :
N 44°07.(140 + somme des 2 nombres) - E 004°14.224
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LE DEFILE DES ANGOSTRINES :
Passage obligé des voies de communication les Angostrines ont perdu beaucoup de leur superbe depuis le creusement d'une carrière et d'une voie de chemin de fer, que la route emprunte actuellement. Aux Angostrines le calcaire a été exploité d'abord pour la pierre à bâtir et en suite pour l'obtention du carbonate de chaux.
La carrière a fait presque complètement disparaître le défilé qui est à l’origine de sa dénomination. Angoustrina en occitan, vallée étroite, passage resserré. A cet endroit, la route d'alors etait surplombée par un gigantesque rocher en pointe, dénommé "lou Ranc de la Quilla". Sous cet abri naturel les voyageurs pouvaient trouver refuge par temps d'orage ou par forte canicule.
L' USINE A CHAUX, SON FONCTIONNEMENT :
La pierre calcaire était extraite dans la carrière voisine puis concassée en petits morceaux. Les débris étaient chargés dans le four dont les parois intérieures étaient revêtus de briques réfractaires.
Le four était alimenté par son ouverture située en partie supérieure (appelée le gueulard) dont une rampe permettait le plus souvent l'accès. Les chaufourniers alternaient les lits de pierre et de charbon pour le remplir au maximum.
Au pied de la tour, de grandes quantité de bois étaient approvisionnées pour assurer la mise à feu et la chauffe du calcaire. Le chaufournier devait alors toujours maintenir une température entre 800 et 1 000° C tout en gardant le four rempli en permanence en le réapprovisionnant en pierre calcaire et devait également entretenir le feu.
Une fois la cuisson terminée, la chaux était récupérée grâce à une ouverture basse du four appelée l'ébraisoir. La chaux vive était alors éteinte dans une fosse adjacente à l'aide d'une grande quantité d'eau, le plus souvent à l'aide de canalisations provenant d'une rivière voisine. La chaux éteinte était par la suite placée dans des barils avant d'être utilisée en maçonnerie.
Histoire et vie de la ligne (fichier à télécharger)
Merci à nos Amis du Patrimoine de Saint Pons La Calm qui nous ont aimablement permis de publier
ce document qui retrace la vie de cette ligne oubliée.
Liste des caches