Décidée par Etienne de Bagé, évêque de la
ville d'Autun, la construction de la cathédrale Saint-Lazare
d'Autun débute en 1120. Dédiée à Saint Lazare, elle emprunte ses
reliques à la cathédrale Saint-Nazaire, plus ancienne, détruite au
XVIIIe siècle. Les travaux sont achevés en 1146, ce qui reste
relativement rapide pour un tel édifice.
En ce qui concerne le porche, il est lui
terminé quelques années plus tard.
La voûte d'origine en bois est remplacée
au XIIIe par une voûte gothique en dur, plus apte à supporter
l'édifice. On en profite d'ailleurs pour ajouter des arcs-boutant.
La flèche, haute de 80 mètres, date quand à elle du XVIe siècle. Sa
construction, décidée par le cardinal Rolin, fils du chancelier
Rolin, se fait au dessus de la croisée du transept, à la place d'un
clocher roman détruit par la foudre.
A l'origine, un portail latéral et un
tympan s'élèvent, mais tous deux sont détruits en 1776. Les pierres
sont utilisées pour la construction des maisons voisines. C'est en
les restaurant que l'on découvrit la fameuse Eve, fresque gravée
dans une pierre ayant servi à la construction d'une d'elles.
Le tympan a lui été sauvegardé par un
heureux hasard : les chanoines qui géraient la cathédrale au XVIIIe
siècle trouvant l’œuvre laide, ils la recouvrirent de
plâtre. Les révolutionnaires, ignorant son existence,
l'épargnèrent. Le tympan fut redécouvert et dégagé en 1837.
La tête
du Christ, ayant été sectionnée au cours du premier plâtrage et
conservée au musée Rolin à côté, n'a été remise en place qu'en
1948. La cathédrale Saint-Lazare doit en partie sa renommée
architecturale à son tympan ornant la façade de l'édifice. Chose
très rare, on connaît le nom du sculpteur du Jugement Dernier, une
partie de la fresque. En effet, Gislebert pris la peine de signer
de son nom le pied du Christ : “Gislebertus hoc
fecit”.
Quand aux tours qui dominent la façade,
elles ont été reconstruites au XIXe sur le modèle de Paray le
Monial.
La nef
est dotée de superbes chapiteaux sculptés, patrimoine unique.
L'essentiel des scènes historiées sont en vis-à-vis entre les
piliers. La grande majorité est encore l’œuvre de
Gislebertus.
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Cette multi vous fera découvrir quelques sculptures
de la cathédrale, parfois originales:
Horaires d'ouverture : 8h00 - 18h00
Le portail du
jugement dernier :
En numérotant à partir du coté de
la pesée des damnés, c'est à dire de la droite :
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A = numéro du cercueil d'où sortent ces
personnages :
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B = numéro de ce personnage extrait de sa
tombe
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Les
gargouilles :
En haut des escaliers, une petite porte
donne accès au clos Gislebertus, observez les
gargouilles :
C = nombre de
gargouilles entre celles-ci :
Les
chapiteaux de la nef centrale :
Notez le numéro de la station du pilier portant chaque chapiteau et
l'attribuer à chaque lettre.
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L'arche de Noé |
La seconde tentation du
Christ |
Samson renversant le
temple |
D
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E
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F
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Chute de Simon le
Magicien |
Le lavement des pieds |
Les trois Hébreux dans la
fournaise |
G
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H
|
I
|
La
cache se situe en :
N
46°56.ABC
E
4°17.(D-E)(F-G)(H-I)
Bonne visite et bon géocaching !