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Un château en Dombes - Le Montellier Traditional Geocache

Hidden : 9/26/2011
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques, le château ne se visite pas. Il est cependant ouvert au public le week-end des Journées Européennes du Patrimoine.
Pour un autre point de vue intéressant aller jusqu'en "PEDVUE".

Située en Dombes, la seigneurie du Montellier apparaît dès 1186, date à laquelle est cité Bermond de Montellier.
A la fin du XIIIème, les Montellier s’éteignent et le fief est repris par leurs puissants suzerains les Thoire et Villars. En 1273, est fait mention du château dans un acte passé par Renaud de Forez dans lequel il exige l'hommage D'Humbert de Thoire et Villars.
C’est à lui que nous devons la construction actuelle en brique rouge appelée "carrons savoyards". Cet édifice unique en Dombes d’architecture militaire est composé d’une enceinte protégeant une cour d’une surface d’un hectare, jalonnée de neuf tours carrées et surplombée par un donjon de forme trapézoïdale flanqué d’une tour conique de 16 m de haut et de deux tourelles de surveillance.
Dans cette "basse cour" se trouve un puits du XVème et plusieurs corps de bâtiments constituant les communs, dont l'un date de 1508.
Le donjon est relié par un mur d'une hauteur de 6 m au château par une galerie à l'italienne qui est une ancienne coursive modifiée au XIXème.
L'ensemble était entouré de fossés et de douves et l'on accédait à l'intérieur par un pont-levis qui a brûlé sous la Terreur en 1793.

Sa situation privilégiée et stratégique (sur une "poype*" importante dominant tout le paysage des alentours) permettait aux différents seigneurs de surveiller la route qui allait du Bugey à Trévoux, ancienne capitale de la Principauté de Dombes, et de contrôler la campagne environnante déjà composée de nombreux étangs. Cette construction fut d'avantage occupée par une petite garnison que par ses propres seigneurs.
Nous pouvons compter dans les illustres possesseurs du château, Eudes de Villars qui fut feudataire du comte Amédée VIII et gouverneur de Savoie, il se distingua particulièrement à la bataille d’Asti où il défit les Milanais. A sa mort en 1415 le domaine revint à ses sœurs, les dames de Montbel et de Montrevel. Il fut maintenu dans cette famille jusqu’à Jacqueline de Montbel épouse de l'Amiral Gaspard de Coligny ami du roi Henry IV. De cette union, naquit Béatrix de Coligny mariée au Baron de Meuillon grand chambellan du duc de Savoie. En 1588 le Duc de Savoie érigea à perpétuité le Montellier en Marquisat. Le marquisat parvint par mariage à la famille de L’Hôpital de St-Mesme à qui nous devons la chapelle du donjon, puis aux Chevrier de St-Maurice. En 1781 la Marquise de Chevrier céda son fief à Antoine Greppo, écuyer et conseiller du roi au parlement de Lorraine.

Antoine Greppo seigneur du Montellier et son fils Gabriel-Catherin participèrent activement dans la défense de Lyon contre le siège révolutionnaire de 1793. Au cours de cette période Gabriel se lia d’amitié avec Charles-François Richard aussi engagé dans les troupes du Général Comte de Précy, et fils du député aux états généraux de 1789, Jean Louis Richard de Maisonneuve. A la fin de la révolution, les Greppo s’occupèrent activement de leur domaine et de l’agriculture en Dombes. Charles François Richard acheva sa carrière militaire comme colonel de la légion Napoléon et développa une importante industrie textile à Saint Chamond. Son fils François-Jules épousa la petite fille de Gabriel-Catherin Greppo et reprit le domaine du Montellier. Le château est actuellement habité par ses descendants.


* Le terme de poype ou poipe désigne dans la région Rhône-Alpes ces buttes, ces monticules de terre édifiés au Moyen-Age afin d’accueillir, en zone de plaine, des châteaux ou des tours fortifiés. Dans le Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France de Dauzat, Deslandes et Rostaing, nous trouvons cette définition du mot poype : « appellatif fréquent en Lyonnais et Dauphiné ; désigne un monticule en forme de mamelle ; latin puppia pour puppa, pis de la vache ».
C’est le nom le plus couramment employé en Bresse et Dombes et un peu au-delà pour signaler les mottes médiévales, fortifications de terre protégées par des fossés que l’on retrouve pratiquement dans toute l’Europe des Xème et XXème siècles.
Au sommet de ces tertres artificiels, le plus souvent en forme de tronc de cônes, une plate-forme était ménagée sur laquelle on trouvait une palissade et diverses constructions de bois (tours…). Dans l’espace compris entre la motte et les fossés, on réalisait parfois un enclos ou basse cour avec d’autres bâtiments, un petit village… En Bresse et en Dombes, le mot « poype » apparaît fréquemment sur les cartes, les cadastres et les documents écrits. Il semble généralisé au 13e siècle. Il ne paraît pas avoir été souvent employé par la population locale. Les dictionnaires de patois de l’Ain ne le mentionnent pas.
Aujourd’hui, dans le département de l’Ain, il subsiste environ 50 ouvrages de terre surmontés ou non de ruines.


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Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr. Ibve cubgb Fcbvyre.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)