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Le canal de Jonage - Le musoir de Jons Traditional Geocache

Hidden : 8/29/2011
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Pour vous rendre jusqu'à cette cache, vous devrez parcourir au total une distance de 8km en aller-retour sur le chemin de halage, rive droite du canal de Jonage.
Il n'y a pas à ma connaissance de point de stationnement plus proche, compte-tenu des règles de circulation en vigueur, imposées aux véhicules à moteur près du canal.
Le vélo est donc à privilégier pour atteindre le musoir : 3/4 d'heure en prenant son temps.


Joannès Raclet a toujours refusé d'admettre la nécessité d'un ouvrage de prise d'eau pour le canal.
Si cette conception "optimiste" trouve une justification dans la faiblesse initiale du débit à dériver (de 100 à 150m3/s), elle se révèle à l'usage bien insuffisante.


La simple pointe, ou musoir en arc de cercle, destinée à diviser le courant entre le lit du Rhône (canal de Miribel(a)) et le canal de Jonage parvient difficilement à assurer l'entrée d'un débit suffisant dans la dérivation. Conséquence d'un phénomène, dit de basculement, qui affecte le canal de Miribel, l'eau du fleuve emprunte de moins en moins le canal de Jonage et de plus en plus le canal de Miribel.

La situation devient rapidement critique ; à plusieurs reprises dans les années 1920 (soit 20 ans après sa mise en service), le canal de Jonage n'arrive même pas à emprunter le débit minimum autorisé, entraînant ainsi une diminution des capacités de production de l'usine hydroélectrique de Cusset.

La construction d'un barrage à Jons, point central d'un projet de modernisation du canal de Jonage, va permettre de résoudre ce problème. Le projet prévoit une augmentation du débit dérivé à 500m3/s. Le chantier débute mi-septembre 1933 et la mise en service est effectuée le 11 janvier 1937.

Situé à 100 mètres à l'aval du musoir, le barrage de Jons est composé de cinq ouvertures ou pertuis de dix-sept mètres de large. Chacune est équipée de grandes vannes levantes à deux vantaux. Ces tabliers métalliques sont manœuvrés par des treuils électriques installés dans le pont couvert supérieur. Par souci de sécurité, le barrage peut donc s'ouvrir entièrement pour laisser passer les eaux du fleuve en crue ; pour cette raison, il est dit "mobile". Au-delà d'environ 2100m3/s de débit du fleuve, un déversement complémentaire à lieu par dessus la berge de rive droite du canal de Jonage, dirigeant ainsi l'eau vers le canal de Miribel.

Les architectes Robert Giroud (Grand prix de Rome) et Antonin Chomel ont bénéficié d'une grande liberté dans la conception artistique de l'ouvrage. Ils sont parvenu à allier rationalité et esthétique dans un projet valorisant le site. Ainsi, la tour de 45,60 mètres de haut est érigée en rive gauche pour des raison purement esthétiques, afin de jouer sur l'effet miroir de l'eau. Une statue du sculpteur Salendre(b), "Le Rhône couché", est même installée à la pointe du musoir. Implantées en rive droite et destinées à abriter le personnel affecté au barrage, trois maisons bénéficient de la même qualité de conception.

Dans les années 1960, une usine de "pied de barrage" ou groupe de restitution est installée par EDF pour produire de l'électricité en turbinant le débit réservé de 30 à 60m3/s restitué au canal de Miribel. Cet équipement n'entre en service qu'en 1966. La prise d'eau est située à 120 mètres en aval de l'entrée du canal de Jonage, rive droite. Un canal d'amenée de 80 mètres de long conduit à une usine enterrée qui abrite un groupe générateur (turbine et alternateur). par un canal de fuite d'environ 20 mètres de long, les eaux turbinées sont restituées au canal de Miribel 70 mètre à l'aval du barrage de Jons. en découvrant la cache, vous en êtes tout proche !!

(a) Canal de Miribel : C’est à la suite de la crue de 1754 que le premier ouvrage de protection a été réalisé sur ce qui allait devenir le canal de Miribel. Il s’agissait de créer une digue en éperon « à la pointe de Neyron sur Vaux, en Dauphiné » pour orienter le fleuve sous le château de la Pape. Elle sera réalisée entre 1755 et 1760. Dans un premier temps, il s’agissait de maîtriser les divagations du fleuve en crue. Sur la rive droite de cet ouvrage, il sera réalisé un chemin de halage. Lorsque le creusement fut terminé sous la direction de l’ingénieur O’Brien, et afin de permettre la traversée du canal, des trailles ont été installées à Crépieux, Neyron, Miribel et Thil. (Wikipedia)

(b) Salendre (Georges) : Sculpteur de la région lyonnaise né le 1er mars 1890, son parcours artistique sera marqué par deux rencontres qui s'avèreront capitales : Tony Garnier avec lequel il partage les mêmes inspirations et Edouard Herriot, son principal mécène qui lui passe sa première commande officielle (Christ pour la chapelle de l'hôpital Grange Blanche-Edouard Herriot). Alors que l'homme et l'ensemble de son œuvre son plutôt méconnus, une de ses œuvres appartient pourtant au quotidien des Lyonnais : le "Veilleur de pierre" place Bellecour, symbole de la Résistance lyonnaise. S'il réalise de nombreux monuments à la Résistance, il est avant tout un sculpteur de corps féminin à l'image de la statue place de l'Hôtel de ville de Villeurbanne (entre la mairie et le TNP). Il décède à Lyon en mars 1985 avant d'avoir pu achever son dernier projet : un monument au confluent du Rhône et de la Saône. L'esprit de ce projet inabouti est finalement assez proche de sa réalisation au barrage de Jons.


Sources : Les guides du patrimoine Rhônalpin N°40

Additional Hints (Decrypt)

Rager qrf ebpuref. Ibve cubgb Fcbvyre.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)