Château de Cuirieu
Situé à Saint-Jean-de-Soudain, dans le Nord-Isère, cette belle demeure dauphinoise de XVIe siècle, classée Monument historique, offre un magnifique panorama sur la vallée de la Bourbre.
Sans doute construit sur les fondations d'une maison forte remaniée au XVIe siècle, le château de Cuirieu est mentionné pour la première fois en 1494. C'est en 1604, sous la famille de Boissac, que Cuirieu serait devenu un marquisat - domaine du marquis de Cuirieu.
Le dernier Boissac marquis de Cuirieu fut exécuté à Lyon durant la Terreur - période troublée de la Révolution française en 1793, sans avoir d'enfant. Son héritier fut son neveu, Charles Marie Arthur du Vivier, dont le fils marqua la mémoire des habitants de La Tour-du-Pin par ses excentricités.
Remanié à la renaissance, le château de Curieu a conservé ses fenêtres à meneaux et se compose aujourd'hui de deux corps de logis en équerre, avec trois tours rondes à l'extérieur. Le long bâtiment des communs, traversé par un passage voûté, ferme la cour d'honneur. Deux tours rondes se trouvent à ses extrémités.
Ce bâtiment abritait, entre autres, des écuries, un atelier où l'on pressait le vin, des cuisines avec toujours de belles voûtes sur croisée d'ogives et une orangerie. Au nord et au sud, deux tours disparue, complètent l'ensemble : la tour de la forge et la chapelle. Une large terrasse surnommée "terrasse du cèdre", construite au XVIIIe siècle, remplace les anciennes douves et domine un jardin à la française orné d'arbustes taillés, et un parc de 9 hectares, composé de magnifiques arbres dont certains ont plus de 150 ans Cuirieu est tout à fait caractéristique des vieilles demeures du Dauphiné avec ses grands toits à tuiles écailles brunes et son architecture à la fois sobre et harmonieuse. Il possède aussi des détails architecturaux remarquable, comme la magnifique porte d'entrée des communs, doublée en chêne plein et ornée de clous forgés à la main.
Aujourd'hui le bâtiment central est orné d'un fronton et flanqué de deux pavillons.
Site classé Monument Historique.
L excentrique Marquis du Vivier
A la Tour du pin, on parle encore des exploits de ce phénomène natif du château de Cuirieu à la Tour du Pin. En 1839, il vend à la ville le champ de Mars à la condition qu’il ne soit utilisé que par les joueurs de boule et par les lavandières pour faire sécher leur linge.
Dans son château de Cuirieu, il élève des ours dans des cages à barreaux de fer qui sont encore visibles actuellement dans la cour. A la grande frayeur des habitants, il se promène dans les rues de la Tour en tenant un lion en laisse.
Mieux encore, il monte une fanfare, les jours de fêtes il la transporte en ville dans un tombereau. Arrivé sur la place de la Sous-Préfecture (place Antonin Dubost actuellement), il fait basculer le tombereau versant pêle-mêle, musiciens et instruments en cuivre, ce qui le rend très joyeux.
Un bail pour louer sa femme !
Encore plus bizarre : il a l’habitude de louer par-devant notaire une fille à son père. C’est sa femme pour 3, 6 ou 9 mois et, s’il en a assez avant la fin du bail, il l’enferme dans une chambre d’une des tours du château jusqu’à la fin de son engagement.
Heureusement que ses deux sœurs sont rangées, l’un mariée à un garde du corps de Charles X et l’autre, héritières du château, a l’un de ses fils qui passe sa jeunesse à Cuirieu et devient le Cardinal de Cabrières.
La cache
ABC = nombre de 3 chiffres à l'entrée du château
D = nb de piliers à l'entrée
E = nb de grands arbres le long de l'allée qui mène à la porte principale cloutée du château (ne pas compter les 3 un peu à l'écart)
F = nb de fenêtres au dessus de la porte principale
Point à projeter à l'aide de ces infos :
distance en m = (AxDxE)+(DxExF)+(BxC)
cap en ° = (A+B+C+E)x(C+D+E+F)+F