Skip to content

Entre Vire et Taute Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour 4VoyageursDeLExtreme,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

More
Hidden : 5/21/2011
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:

Une maison éclusière sur le canal reliant la Vire à la Taute.

 

Attention !

Pendant la période hivernale l'accès à la cache peut être rendu impossible à cause de la montée des eaux.


En pleine révolution industrielle, est née la volonté d'établir une communication fluviale entre Saint-Lô et Carentan. Il était essentiel de contourner la baie des Veys réputée dangereuse pour les transports fluviaux.

A l'initiative de Napoléon, et sous la conduite de Alfred Mosselman à partir de 1839, le creusement du canal est entrepris. La canalisation de la Vire de la mer à Saint-Lô est commencée par ordonnance royale du 1er juillet 1835 et la société parisienne des sieurs Seguin Frères et Colin obtiennent la concession des canaux de Vire et Taute par arrêté préfectoral. Il s'agira d'un canal qui empruntera les eaux de la Vire car, à l'étiage, les deux rivières Vire et Taute affichent une différence de niveau de 2,13 mètres.

Initialement, le projet ne comprend qu'une seule écluse à sas sur son parcours de 11,530 km. Il s'agit de celle de la Tringale à Montmartin-en-Graignes. Le creusement ducanal se poursuivra de 1836 à 1839. Il nécessitera le travail de 250 ouvriers, auxquels on adjoignit 300 détenus militaires espagnols cantonnés à Carentan. Les fortes crues de 1838 démontrent qu'une seconde écluse est nécessaire à Porribet à Saint-Fromond. Plus tard en 1853, l'écluse des ormes est construite à la jonction du canal avec la Taute. Sa construction s'est avérée nécessaire pour sur-élever au besoin les eaux dans le bief inférieur du canal lorsque les marées qui y remontent sont insuffisantes pour donner le mouillage nécessaire à la navigation.

Jusqu'aux premières années du XXe siècle, le canal connaît une activité intense. Son ouverture avait un but commercial. Des gabarres chargées de tangue (boue calcaire que l'on exploite le long de la côte pour amender les terres de culture), de matériaux de carrière, de chaux, d'engrais naviguent sur le canal. Des droits de passage étaient demandés à chaque embarcation l'empruntant.

Les gabarres étaient les embarcations privilégiées sur le canal. Seules des embarcations à fond plat pouvaient emprunter le canal car sa profondeur était de 1,30 mètre. Ces longues embarcations pouvaient atteindre 13 mètres de long et 4 mètres de large. Elles étaient tirées par des chevaux cheminant sur son halage, parfois même par des hommes et femmes. Par vent portant, les gabarres étaient gréées d'une grande voile carrée hissée sur un mât amovible. L'activité sur le canal s'est arrêté en 1938.

Aujourd'hui, le chemin de halage du canal est ouvert au public. Il est cependant difficile d'accès l'hiver, lorsque les marais sont "blancs" (en eau). Depuis 2008, la Communauté de communes de la région de Daye réalise des travaux de mise en valeur de ce patrimoine (curage, maçonnerie au niveau des anciennes écluses, mise en place d'embarcadères, canoë-kayak, signalétique). Des animation estivales redonnent vie au site.

 

Additional Hints (Decrypt)

Fbhf yn znvfba, pôgé abeq.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)