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L'or bleu de Picardie Letterbox Hybrid

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour,

Merci de me contacter directement si cette cache peut être désarchivée. En attendant, elle est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:

Retrouver au milieu des champs de Waide, la boite contenant: beaucoup de Géokrety, un tampon (une fleur), un encreur, un log.
Documentation sur les geokrety: http://geokrety.org

L'or bleu de Picardie

Histoire de la Waide.

La waide fut cultivée en Picardie durant tout le Moyen-Age. Elle fit la richesse d'Amiens et de sa région. On l'a appelée " l'Or bleu de la Picardie ".
Cette activité de négoce engendrée par la waide fit la richesse d'Amiens à l'époque du Moyen-âge, elle contribua au financement de la construction de la cathédrale qui dura de 1220 à 1270 environ. C'est donc en partie grâce à la waide qu'elle fut érigée en si peu de temps, ce qui est remarquable pour un monument aussi imposant.

On trouve des traces de notre waide sur le motif floral de la façade de la cathédrale, la statuaire extérieure de la chapelle St Nicolas et dans les stalles (sculptées à la renaissance).

La culture du pastel en Europe a décliné avec l'arrivée de l'indigo au XVIIe siècle. Elle a disparu presque totalement à la fin du XIXe. Actuellement, on assiste à des tentatives de remettre à l'honneur cette plante, pour ses vertus particulières. Un agriculteur de la Somme, en France, Jean-François Mortier, essaie de faire revivre cette tradition. À Lectoure, dans le Gers, un architecte décorateur belge, Henri Lambert, produit des teintures et des pigments de pastel avec des techniques nouvelles sans rapport avec la longue fabrication traditionnelle.

La teinture.

La teinture bleue est extraite des feuilles de la plante. Ces feuilles, allongées, se détachent facilement par simple torsion lorsqu'elles ont atteint leur maturation au solstice d'été. Mais la récolte se poursuit de juillet à la mi-septembre jusqu'à ce que la plante ne possède plus de feuilles. Puis on les écrase en les mélangeant à de l'eau pour en exprimer une pulpe que l'on comprime sous forme de boulettes ou « cocagnes » de quelques centimètres. Ces boulettes fermentent en séchant pendant un à deux mois. Au bout de cette période, les cocagnes sont écrasées dans un moulin et la poudre est additionnée d'urine pour provoquer une oxydation : on obtient ainsi une pâte qui, séchée, donne la poudre tinctoriale, contenant de l'indigotine. Il s'agit bien d'une teinture, qui se révèle par oxydation, et qui est ensuite d'une très grande stabilité. L'usage du pastel comme pigment colorant était un sous-produit de la teinture : on recueillait l'écume à la surface des bains de teinture, et cette fleurée séchée donnait une poudre bleue utilisée comme pigment pour des peintures.

Aujourd'hui, les feuilles de pastel sont mélangées à l'eau. Cette phase de macération permet d'extraire l'indoxyle qui est, une fois oxydée, l'élément chimique donnant la coloration bleue. L'indoxyle est d'abord incolore. Il est oxygéné par agitation pour provoquer son oxydation. Le liquide passe alors de la couleur verte à la couleur bleue intense. Une fois l'oxydation achevée, le liquide est mis au repos et le pigment est récupéré au fond de la cuve par précipitation. Il est ensuite filtré plusieurs fois pour le raffiner. Il faut 1 tonne de feuilles de pastel pour produire 2 kilos de pigments.

Documentations.

La Waide: l'Or bleu de Picardie
L'atelier des couleurs.

Une cache de la team des Chats Crétins.



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