Pour les Briançonnais le Pont Baldy c’est aujourd’hui un barrage et sa retenue, dont les abords sont un lieu de promenade dominicale. Mais il n’en a pas toujours été ainsi et, à l’emplacement actuel de la digue, c’est-à-dire au point le plus étroit au-dessus des gorges de la Cerveyrette, s’élevait autrefois un vertigineux pont métallique surnommé le « Pont de la Mort ».
Petit frère du Pont d’Asfeld, de 160 ans son aîné, cet ouvrage militaire de la fin du XIX e siècle connectait le Fort du Randouillet à celui de la Croix de Bretagne par le passage le plus court. Il doit son nom au Commandant du Génie Baldy qui décide son édification en 1892. Très impressionnant, il surplombait la Cerveyrette sur 75 m de long, à une hauteur de 85 m, et reliait les deux rive en une arche unique de 51 m d’ouverture. C’est son aspect frêle et aérien, malgré ses 120 tonnes de métal, qui lui valu son surnom de « Pont de la Mort ». Il fut malheureusement détruit lors de la dernière guerre mondiale.
En 1894, un premier ouvrage hydro-électrique de type « au fil de l’eau » est édifié. Le barrage-voûte actuel, d’une hauteur de 74 m, est achevé en 1965. Son réservoir représente un volume de 1 million de m3. En crête, la largeur de l’ouvrage est de 3,60 m et à sa base elle atteint 9 m. Il permet la production d’environ 18 millions de kWh par an.
La cache se situe en un point très fréquenté (18 millions de kilos Moldus /an ?). Patience et discrétion vous seront sans doute nécessaires. Elle est praticable l’hiver, se méfier toutefois du sentier d’accès en présence de glace.
NB : munissez vous d'un crayon, soyez discret et bien bloquer la cache lors de la remise en place