Église Saint-Pierre
Le chœur d'une première église, en partie romane, est
reconstruit en 1861-1862 par l'architecte Béziers-Lafosse. L'état
de délabrement du reste de l'édifice est tel que sa reconstruction
est envisagée en 1891. En réalité, l'architecte diocésain Arthur
Regnault, rompu à l'éclectisme en architecture, fait intégralement
construire cette église du gothique flamboyant, qui constitue l'une
de ses œuvres les plus originales, achevée en 1894. La
verticalité de la puissante tour de clocher occidentale et des
contreforts aux pinacles aériens s'oppose à l'horizontalité très
prononcée, soulignée par la balustrade extérieure, du reste de
l'église : la nef et ses chapelles polygonales atypiques, le
chœur et les sacristies. À l'intérieur, l'architecture est
également très marquée par le détail décoratif. L'architecte unifie
en particulier l'espace intérieur en supprimant tous les murs
latéraux dans les chapelles.
Centre culture
Au sud de l’église XIXe en
belvédère sur la vallée de la Vilaine, la propriété communale
accueillait deux bâtiments patrimoniaux ; un Prieuré du
XVIe et, légèrement en contre bas, la ferme de la Motte
antérieure au XVIIIe. Le site disposait ainsi de
remarquables qualités morphologiques et paysagères. Elles ont
conduit l’inscription du programme dans le site.
L’architecture des édifices en place, la nature de leur
construction, la taille et la qualité du programme nous ont permis
de constituer un ensemble homogène.
Cette intégration est réalisée par la mise en place
d’un dialogue entre les bâtiments, il est bâti sur des
références communes et une certaine déférence à l’égard des
bâtiments existants. Une restauration fine répond aujourd’hui
à la modernité brutaliste de l’extension. Afin de mettre en
valeur les bâtiments existants, de dégager au mieux les vues sur la
vallée, l’extension se cale entre les bâtiments, au plus bas
dans les plis du terrain. Afin de mettre en valeur les bâtiments
existants, de dégager au mieux les vues sur la vallée,
l’extension se cale entre les bâtiments, au plus bas dans les
plis du terrain. A l’abri des intempéries, le projet
s’ouvre largement au Sud-Est par un large parvis qui épouse à
sa façon les déclivités du terrain.
La façade en écailles de verre invite, éclaire le
hall. Elle met en valeur les façades latérales du Prieuré et de la
ferme de la Motte. Elle présente l’auditorium véritable coque
de navire référence peut-être aux Noyales. Deux boites de béton
transpercent les écailles. Elles reçoivent l’escalier et
l’accueil. La nature expressionniste, du béton brut
volontairement travaillé grossièrement a été choisie pour
l’expression du travail manuel au même titre que les
appareillages de schiste mis a nu. Ces deux volumes laissent
apparaître une lueur rouge pour l’un et verte pour
l’autre visible de loin.