Une série de 9 caches sur la VIA FRANCIGENA
VIA FRANCIGENA #1-Les 6 Bourgeois de calais
VIA FRANCIGENA #2-Blériot-Plage
VIA FRANCIGENA #3-La Terre des 2 Caps
VIA FRANCIGENA #4-Wissant-Thomas Becket
VIA FRANCIGENA #5-La Ferme d’Herlen
VIA FRANCIGENA #6-Mimoyecques
VIA FRANCIGENA #7-Colonne Blanchard
VIA FRANCIGENA #8- Les Prémontrés de Licques
VIA FRANCIGENA #9- Vues sur la HEM
Et une cache bonus pour laquelle il vous sera nécessaire de relever
les indices contenus dans certaines des 9 caches et 2 waypoints sur
le tracé.
VIA FRANCIGENA – BONUS #1
En l'an 989, l'évêque SIGERIC quitte Canterbury
pour rallier ROME en 80 étapes afin de recevoir des mains du pape,
Le pallium, c'est à dire l'ornement pontifical qui symbolise sa
nomination. Relaté dans un cahier de voyages, cet itinéraire fut
baptisé " VIA FRANCIGENA " ou chemin des Francs. Depuis plusieurs
années, sous l'égide des instances de l'Europe, ce chemin balisé
est remis en service pour la plus grande joie des randonneurs et
des pèlerins. Malgré tout ,le balisage n’étant pas parfait
sur l’ensemble des tronçons, nous vous invitons à consulter
notre blog : viafrancigena-gc.blogspot.com
afin de prendre connaissance du tracé.
Nous vous proposons plusieurs caches (
traditionnelles ou multi ) qui vous mèneront de Calais à Amettes.
De plus, des caches BONUS ont été également mises en place.
N’oubliez pas de relever
les indices dans certaines caches et les waypoints intermédiaires
pour pouvoir connaître les coordonnées de ces caches
BONUS.
Vous avez compris que le but est de réaliser
l’ensemble des étapes à pied ,à cheval, à vélo, à votre
rythme tel SIGERIC en l’an 989.
La HEM
La Hem : fleuve ou rivière ?
C'est un fleuve, si l'on se souvient que la Hem se jetait autrefois
dans la mer à Oye Plage. Mais c'est une rivière, si l'on tient
compte de sa disparition dans le réseau de wateringues de la plaine
maritime. Quant à l'étymologie du mot « Hem », elle n'est pas
précisément connue. Elle était appelée autrefois « Vonna » c'est à
dire « cours d'eau » en celtique ou « Riviera Flumen » « cours
d'eau » encore, mais en latin. Elle a pu porter des noms différents
suivant son cours : rivière de Tournehem et d'Ausques, ou
riviérette à Polincove et à Audruicq, elle se nomme alors
Meulestrom (« courant des moulins ») près de l'écluse
d'Hennuin.
Géologie et économie de la vallée de la Hem.
La vallée de la Hem mérite aussi qu'on s'y intéresse. En effet
géologiquement, c'est une « boutonnière » creusée dans l'Artois, un
anticlinal de 200 m d'altitude, où l'on peut lire l'histoire
sédimentaire de la région : terrains secondaires crayeux et érodés
presque jusqu'au socle primaire à Audrehem, salles tertiaires à
Zouafques et Nordausques, alluvions quaternaires à Polincove et
Audruicq. Sur les flancs de la haute vallée, elle se confond
progressivement avec le paysage des wateringues : : terres plates
et sans arbres, drainées par les watergangs et largement cultivées.
C'est d'ailleurs sur l'agriculture que repose l'économie de la
vallée de la Hem : bétail et volaille, ou encore céréales et
betteraves et même la vigne au moyen age. Les moulins ont eux
amorcé l'industrialisation du pays. D'une trentaine en 1900, on ne
compte plus maintenant que les moulinages du Plouy (Nordausques) et
la minoterie de Recques.
Une longue et riche histoire.
La vallée de la Hem est connue de l'homme depuis les temps les plus
reculés. Pour preuve : les ateliers néolithiques débitant le silex,
trouvés à flanc de coteaux à Clerques, Escoeuilles, Tournehem et
les poteries gauloises de Bonningues et de Recques.
A l'époque romaine, la région fait partie de la Morinie : elle est
traversée par la voie romaine qui mène de Cassel à Boulogne, ce qui
est attesté sur la table de Peutinger. Cet archéologue a pu
retrouver des tessons de poterie à Clerques, Sanghen, Tournehem,
mais s'est surtout intéressé à la villa à portiques de Zouafques :
fouillée lors des travaux de construction du TGV, cette villa
daterait des IV ème et V ème siècles et témoignerait de la présence
de militaires souables, originaires de Germanie. La période
mérovingienne est représentée par le cimetière de Tournehem
(600-625), et l'on sait qu'à l'époque carolingienne l'abbaye de
Saint-Bertin était propriétaire de deux moulins à Audrehem (vers
850).
Au Moyen-âge, la vallée de la Hem relève du comté de Guînes : elle
est flamande, puis artésienne. « La chronique de Guînes et Ardres »
relate d'ailleurs la vie de nombreuses seigneuries et de deux
châtellenies de Licques et Tournehem. L'influence bourguignonne est
prédominante de 1384 à 1529. A cette date, par le Traité de
Cambrai, les paroisses situées au nord ouest reviennent
définitivement à la France (province de Picardie), tandis que
celles situées au sud-est sont administrées par les Espagnols
(province d'Artois). Le retour de ces dernières se fait en
1678.
Si la vallée de la Hem prospère sous l'ancien Régime, la Revolution
est vécue sans trop de heurt et entraîne la réorganisation du
royaume. Naissent les arrondissements de Boulogne (puis de Calais)
et de Saint-Omer. Les communes sont partagées entre les cantons
d'Ardres, de Guînes, de Lumbres et de Desvres. Le XIXème siècle est
celui de la prospérité, via l'agriculture et le chemin de fer :
I'habitat se densifie et les mairies et les écoles prennent de
l'importance.
Aujourd'hui la vallée de la Hem est un exemple de rurbanisation :
disparition des exploitations agricoles, facilité de communication,
création de lotissements.
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